Les Bureaux de la société civile de la ville de Baraka et du territoire de Fizi dont la Société civile et la Nouvelle Société Civile Congolaise aussi les centres de négoces de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) Baraka et Fizi territoire dans un point de presse qu’ils ont tenu ce lundi 20 Avril 2021, réaffirment la poursuite de la désobéissance fiscale deux mois est demi après decretation de cette action citoyenne qui vise à montrer la lenteur du gouvernement congolais suite au délabrement de la Route Numéro 5 (RN5).
La société civile et la fédération des entreprises du Congo (FEC) continuent à appeler la population a ne pas payer ni taxes ni impôts jusqu’à ce que la route sera réhabilitée.
Réagissant aux propos de leurs collègues de la Nouvelle Dynamique de la Société Civile (NDSCI) Chunvi ya Congo qui a organisé le dimanche une journée porte ouverte pour évaluer cette désobéissance fiscale en donnant leur avis à la population d’obéir en payant les taxes et impôts pour ne pas subir des pénalités, les organisateurs de la désobéissance fiscale disent ne pas reconnaître la NDSCI dans leur plaidoyer, inutile qu’ils s’approprient l’action qui ne les concernent pas .
« Nous ne raiconnaisons pas la NDSCI dans ce que nous sommes entrain de réclamer.
Nous sommes les partenaires privilégiés du gouvernement congolais et avons droit de réclamer notre droit comme commerçants qui alimentent la caisse de l’Etat et nous ne demandons que, la réhabilitation de la (RN5) et si il y’a à dialoguer nous sommes prêts a recevoir la délégation du gouvernement congolais », a dit Matunda Bora, président de la FEC en territoire de Fizi.
De son côté, Etunda Mahisha Albert, président du Bureau de la société civile de Baraka, demande à la population de ne pas suivre le message de personnes qu’il qualifie intrumantalisées par les autorités en place.
« C’est à ce moment ici que la population va découvrir ceux qui admirent leurs souffrances, nous savons que la (NDSCI) est en mèche avec les autorités en place pour chercher l’intérêt des uns à travers ces taxes et impôts. Nous, c’est la population qui nous a mandaté d’organiser cette désobéissance fiscale. Qu’elle organise un meeting populaire ausi pour nous contredire car nous nous l’avons fait par décision de cette population », a-t-il dit.
A noter que, cette désobéissance fiscale divise aussi les bureaux des associations de motards en ville de Baraka, les uns appuient les autorités en place qui s’opposent à cette décision. Par contre, d’autres sont du côté de la société civile et la FEC.
Luc lukandjila