La Haute Cour constitutionnelle du Madagascar a validé le projet de loi adopté, il y a peu par le Parlement.
En effet, en début février 2024, le parlement dans ce pays a voté un texte de loi pour imposer des peines de castration chimique voire chirurgicale aux violeurs d’enfants condamnés. Vendredi 23 février, la Haute Cour constitutionnelle a validé la mesure et est même allée plus loin, selon le journal Le Monde, notre source.
Et donc, désormais au Madagascar, les violeurs d’enfants de moins de 10 ans seront « toujours » castrés chirurgicalement.
Pour les victimes plus âgées, la sanction sera laissée à l’appréciation des juges.
Une mesure qui « constitue un traitement cruel, inhumain et dégradant » et qui « ne résoudra pas » la question des viols d’enfants, affirme Amnesty International qui avait appelé Antananarivo à « abroger » ce texte.
Bradeau Mbafumoja