Les inscriptions des élèves et écoliers ont été timides dans plusieurs écoles situées dans les périphériques de Mutwanga et ses environs, en secteur Ruwenzori dans le territoire de Beni.
Sont les responsables de ces écoles qui alertent sur cette situation, à quelques jours de la rentrée de classe qui accusent l’insécurité grandissante qui a prévalu dans ces agglomérations et invitent les parents à envoyer les enfants à l’école.
C’est par exemple à l’école primaire Neenga-Nzenga et l’Institut Nzenga situées à Kasusu-Nzenga, village souvent la cible des attaques des groupes armés négatifs dont les forces démocratiques alliés, ADF.
“Cette situation est consécutive à cette insécurité qui a prévalu ici. Les enfants viennent un à un. Même l’année passée on n’a pas fonctionné. Et moi je suis entrain de dire aux parents que, malgré l’insécurité, nous devons amener les enfants à l’école”, a dit Kikwa Bernard, directeur de l’école primaire Neenga-Nzenga.
Il en est de même pour les écoles situées sur les axes routiers Mwenda, Halungupa, où les chefs d’établissements sont restés toutes les deux semaines d’inscription sans candidats.
La plupart d’écoles qui accusent cette timidité, sont celles qui reprennent les activités dans leurs concessions respectives après un déplacement suite à l’insécurité grandissante. Après leur déplacement, ces écoles ont fonctionné toute l’année scolaire dernière dans les enceintes d’autres écoles, en milieux jugés sécurisés, avec le système mixage.
Bradeau Nganga