
Au total, trois milles cinq cents cinquante trois (3.553) cas de violations graves ont été documentés et vérifiés pendant l’année 2021 par la section protection de l’enfant de la Mission de l’organisation des nations unies pour la stabilisation au Congo, MONUSCO en République démocratique du Congo.
Ces statistiques ont été livrées par le Bureau conjoint des nations unies aux droits humains, BCNUDH qui révèle que ce chiffre représente une légère augmentation (2%) par rapport à 2020 (3.470 violations).
Au moins 3.325 des violations graves commises à l’encontre d’enfants en 2021 (soit 94%) sont attribuables aux groupes et milices armés et 228 violations (soit 6%) ont été commises par des agents de l’Etat, y compris des militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo, FARDC (196
violations), des agents de la PNC (30 violations) et des agents de l’ANR (deux violations).
Les principaux auteurs des violations documentées durant l’année 2021 parmi les groupes et milices armés sont les Nyatura (569), ADF (387), APCLS (303), Maï-Maï Mazembe (297), CODECO (280) et Maï-Maï Apa na Pale (276).
Ces violations ont été documentées principalement dans les provinces du Nord-Kivu (1.784), de l’Ituri (795), du Sud-Kivu (467), du Tanganyika (363), du Maniema (113), de la région du Kasaï (12), du Haut-Katanga et de la Tshopo (une).
DoMat