L’union chrétienne des femmes et familles de l’Eglise Évangélique du Rite Africain regrette que nombreuses de ses membres, des femmes et plusieurs civils continuent à périr dans les massacres et invite les autorités du pays à mettre fin à l’insécurité qui menace la partie orientale du pays.
Ce service patriarcal l’a exprimé dans un message écrit jeudi 27 janvier 2022 à l’occasion de la journée internationale de la femme au sein de l’Eglise Évangélique du Rite Africain (EERA) célébrée chaque 27 janvier de l’année.
“A cette journée internationale de la femme au sein de l’EERA, le service patriarcal de l’UCFF, regrette que nombreuses de ses membres, des femmes et plusieurs autres civils continuent à périr dans les massacres des civils dans plusieurs entités du territoire de Beni et d’Irumu”, déplore-t-il.
Ce département chargé des femmes et des familles au sein de l’EERA fait observer que cette situation d’insécurité persistante a forcé plusieurs femmes à demeurer dans une dépendance du fait d’être privées de leur devoir originel, celui de nourrir la famille de fruits de l’agriculture. C’est ainsi qu’il invite les autorités compétentes à mettre un terme à cette insécurité.
“Notre voeu le plus profond est que les autorités mettent fin à l’insécurité qui menace la partie Est du pays pour que la vie reprenne comme avant et pour que nous nourrissions à nouveau nos familles des fruits de l’agriculture. Les femmes du Nord-Kivu et de l’Ituri n’ont jamais été dépendantes. C’est l’insécurité qui leur impose cette vie de mendicité et d’oisiveté. Cette insécurité doit cesser pour que la femme reprenne sa vie, elle est travailleuse”, note ce message écrit signé par Madame Aimée Kasindi, diaconesse en chef au département foi et diaconat au sein du service patriarcal de l’Union chrétienne des femmes et familles de l’EERA.
Au même moment, cette structure féminine patriarcale demande aux autorités compétentes et aux activistes des droits humains de réunir des éléments nécessaires sur cette situation d’insécurité afin que des milliers des femmes séparées de force de leurs familles soient consolées par une justice équitable et réparatrice. Cette justice devra également appuyer les opérations militaires en cours dans la région, renchérit ce message écrit.
Au demeurant, union chrétienne des femmes et familles de l’EERA invite toutes les femmes de cette église évangélique et des autres confessions religieuses de deux (2) provinces, le Nord-Kivu et l’Ituri ainsi que du pays entier à demeurer dans la prière pour en faveur du retour de la paix dans cette partie du pays.
Serge Mulimani