Les corps des civils exécutés depuis le début de la semaine qui s’achève continue à être découvert proche de la commune rurale de Mangina, plus précisément aux villages de Basisale et Tuha, à une dizaine de km à l’Est de Mangina sur l’axe routier Mangina-Mantumbi, en secteur de Beni Mbau, territoire de Beni, au Nord-Kivu.
Vendredi 03 mai environs sept (07) corps des civils tués par les présumés combattants des forces démocratiques et alliés ADF/MTM-ISCAP il y a près de cinq (05) jours ont été découverts au village de Basisale.
D’après Kakule Mbafumodja Roger président du conseil local de la jeunesse du quartier Masimbembe, en commune rurale de Mangina qui faisait parti de la délégation des personnes qui sont allées à la recherche des corps des civils tués explique que ces sept (07) corps des civils ont été découverts puis inhumés.
« Nous avons découvert sept (07) corps des civils tués par les combattants adf dont deux (02) femmes et cinq (05) hommes. Ils ont été exécutés dès le début de cette semaine. Leurs corps ont été découverts en état de décomposition », a dit Kakule Mbafumodja Roger.
Les victimes sont toutes originaires de la commune rurale de Mangina qui exercent des activités champêtres vers cette zone.
Contacté, le bourgmestre de la commune rurale de mangina Monsieur Rocky Kakule Muvunga confirme l’information et précise que le bilan s’est alourdi car ça passe déjà de sept (07) à dix (10) civils dont les corps sont déjà découverts puis inhumés.
« La situation sécuritaire n’est pas bonne. Les agriculteurs ne devront pas accéder à l’intérieur car les opérations militaires sont menées dans la zone afin de poursuivre ces assaillants. A notre niveau, nous confirmons qu’on est déjà à dix (10) corps des civils découverts puis inhumés proches de Mangina », précise Rocky Kakule Muvunga.
Notons que Mangina à part ces tueries des civils dans les environs a subi aussi trois attaques au courant du mois d’avril 2024 faisant des civils tués, une structure sanitaire incendiée voire des motos et maisons de commerce incendiées et des biens emportés. Et jusqu’à présent, les activités champêtres sont paralysées dans les environs.
Yves Romaric Baraka