
L’inspection principale provinciale de la province éducationelle Nord-Kivu 2 déplore le désordre observé dans les chefs d’établissement au sujet du recrutement des candidats à l’Examen d’État et met en garde les coupables.
Dans une correspondance adressée aux Inspecteurs Chefs de Pool de la province éducationelle, l’Inspecteur Principal Provincial dit avoir reçu des échos sur ce désordre « notoire ». Il fait savoir que des informations lui parvenues de ses pools renseignent que des élèves n’ayant pas satisfait aux épreuves de l’édition 2024 de l’Examen d’Etat affluent dans les options qu’ils ne fréquentaient pas surtout l’option Nutrition.
L’inspecteur principal provincial fait savoir que cette magouille orchestrée par des chefs d’établissement non soucieux de la qualité des apprentissages communiqués aux apprenants, viole le fond et l’esprit de la loi cadre de l’Enseignement national qui vise entre autre la « formation intégrale de l’homme utile à lui-même et à la société ».
Pour l’Inspecteur Principal Provincial de la province éducationelle Nord-Kivu 2, des diplômes obtenus par cette voie de greffage n’ont aucun impact sur la profession et la personnalité du détenteur. C’est ainsi qu’il met en garde tous les chefs d’établissement récidivistes contre des sanctions y afférentes, allant jusqu’à l’expulsion du ministère de l’Éducation nationale et nouvelle citoyenneté.
Par ailleurs, l’IPP exhorte aux Inspecteurs Chefs de Pools d’enquêter sur la manière dont les inscriptions des candidats en classe terminale se sont déroulées dans leurs juridictions afin de lutter collégialement contre ces genres d’antivaleurs qui ne visent que « la dégradation de notre système éducatif », lit-on dans la correspondance de l’IPP Masumbuko Munike Jean-Pierre de la province éducationelle Nord-Kivu 2.
Serge Mulimani