Treize (13) pays Africains dont la RDC membres du Forum des Inspections Générales des Finances et des Institutions Assimilées (FIGE) prennent part à la conférence commémorative de la journée internationale de lutte contre la corruption. Cette conférence dont les activités se déroulent à Kinshasa, capitale Congolaise est organisée par l’Inspection Générale des Finances (IGF) en collaboration avec le Forum des Institutions Générales d’État d’Afrique et Institutions Similaires.
C’est le président congolais, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui a donné le go de ces assises qui se passent sous le thème : « Mobiliser la jeunesse Africaine dans la lutte contre la corruption pour des lendemains meilleurs ». Dans son allocution d’ouverture, le chef de l’État Congolais a insisté sur la primauté de la politique de prévention pour réduire les espaces où la corruption prenne une allure d’évolution en RDC.
« La journée d’aujourd’hui est un moment d’introspection et d’engagement. Introspection pour mesurer le chemin parcouru et notre engagement pour renouveler notre serment d’éradiquer le fléau. Notre pays est sur la voie de l’émergence et nous ne pouvons réaliser son potentiel sans mettre un terme à cette antivaleur. Mais c’est un défi à notre mesure, car notre peuple et particulièrement notre jeunesse possède la force, la morale pour y parvenir. Relevons désormais ce combat contre l’injustice économique, contre la corruption, afin de donner à la République la place qu’elle mérite parmi les nations résolument tournés vers l’avenir », a dit le président de la RDC, Félix Tshisekedi.
En outre, le président de la RD Congo, a également rappelé qu’il a fait de la lutte contre la corruption un pollier de sa gouvernance.
« Dès mon avènement à la magistrature suprême, j’ai eu à cœur de redorer le blason de toutes les institutions et les organes qui conçurent à lutter contre la corruption dans notre cher pays la RDC. J’ai ainsi apporté un soutien politique, légal et logistique renouvelé à la cour des comptes, garantie du contrôle rigoureux des finances publiques », a affirmé le chef de l’État Congolais.
Jules Alingete, responsable de l’IGF a fait savoir que l’interpellation faite à la jeunesse, relève de l’important rôle que cette dernière doit jouer dans la formation de l’intégrité dans nos communautés à ces jours.
« Considérée comme le maillon le plus sensible, la jeunesse est au centre de nombreux défis. Son implication à travers sa participation active aux discussions et son partage d’expériences, aideront à mettre un accent dans la lutte contre ce fléau », a-t-il dit.
A lui d’ajouter : « La corruption est un crime qui mine nos sociétés, elle est un phénomène politique et économique complexe qui touche tous les pays. Elle ralentit considérablement le développement, contribue également à l’instabilité gouvernementale et crée des injustices. Il est donc important que la jeunesse s’inscrive à l’école des valeurs pour bâtir un monde juste ».
Notons-le, la conférence organisée par l’IGF a regroupé plusieurs jeunes Congolais afin de les mobiliser davantage dans le combat farouche contre la corruption pour un avenir radieux de la RDC. Elle a été désignée pour occuper le poste de vice-présidence du Forum international des Inspections Générales d’État et Institutions de Contrôle Assimilées d’Afrique (FIGE) et accueillera en 2026 l’Assemblée Générale de cette organisation.
Tsongo Kamala Bin-Phlégon