Au lendemain de la condamnation de Jean-Marc Kabund, cadre de la formation politique Alliance pour le changement, à sept (07) ans de servitude pénale par la justice Congolaise, certains acteurs politiques œuvrant dans la ville de Goma, Chef lieu de la province du Nord-Kivu émettent leurs points de vue. Si quelques uns critiquent négativement cette décision, d’autres estiment que la justice a fait ce qu’elle devrait faire.
Dans une déclaration rendue publique, Patrick Mundeke, cadre du parti politique Ensemble pour la République cher à Moïse Katumbi qualifie ce jugement rendu, d’un « règlement de compte de la part du pouvoir en place ».
Celui-ci estime que la décision de la justice témoigne la manipulation des instances judiciaires par les autorités du pays.
»Un État qui se fait un État de droit doit avoir une justice. Aujourd’hui. Kabund on lui cole 7 ans, parce qu’il a fait quoi ? Il a quel problème ? Le gouvernement Congolais
utilise encore la justice pour mater l’information« , déplore Patrick Mundeke.
De l’autre côté, Georges Yalala de l’UDPS/Tshisekedi pense que la justice n’a fait que son travail, étant donné que les faits incrimant le leader de la formation politique Alliance pour le Changement sont à la porté de la justice.
« Les infractions qui lui sont reconnues, la justice a été claire. On lui reproche de faux bruits, autrages au chef de l’État, pour ne pas dire qu’il a été condamné gratuitement ou il a été peut-être marginalisé. C’est ça, normalement la vraie justice. À chaque effraction, il y a aussi sa peine. Compte tenu de ses effractions, c’est de cette manière aussi qu’on a attribué la peine« , a laissé entendre Georges Yalala.
Pour rappel, Jean-Marc Kabund a été condamné à 7 ans de prison par la justice Congolaise pour propagation des faux bruits, outrages au chef de l’État.
Jocel Biryeka, depuis Goma