dimanche, octobre 6

CIRGL : Kinshasa et Bujumbura doivent collaborer pour démanteler le réseau de defectionistes proches au colonel Makanika

Les autorités de la République démocratique du Congo et celles du Burundi sont appelées à une collaboration pour mettre fin au réseau coordonnés par Mureta Étienne ayant facilité la défection du colonel Makanika.

Depuis le mois de mai 2019, il a été observé la défection des officiers et militaires Congolais pour rejoindre les hauts plateaux de Fizi-Uvira, mais aussi l’arrivée dans ce milieu de nombreux jeunes de la communauté Banyamulenge via Bujumbura pour se joindre à eux sous prétexte de sécuriser leurs parents menancés par des maïmai.

Selon la société civile de Fizi, tout était fait à travers des faux documents, délivrés aux nons patriotes à Bujumbura et vers Kanvivira.

Le mouvement Makanika a crée un réseau solide d’accueil et de recrutement à Bujumbura, mais aussi un réseau de collecte de fonds dans la communauté Banyamulenge vivant au Burundi, déplore les forces Vives. Les fonds de soutien viennent de la diaspora via l’organisation Amahoro Peace dénonce, notre source qui appelle les responsables de deux pays à prendre la situation au sérieux.

Le réseau à Bujumbura s’étend jusque dans l’ambassade de la Republique démocratique du Congo à Bujumbura, a ajouté notre source.

Monsieur Ruboneka Laurent, agent de l’ambassade, aurait pour rôle de faciliter l’obtention des faux documents à ces jeunes pour leur permettre de traverser par les voies officiels, ajoute la Diaspora Congolaise.

Monsieur Mureta Étienne, chargé de recruter dans des camps des réfugiés au Burundi est pointé comme organisateur des opérations qui utilise une jeep PRADO aux vitres teintées pour menér ses activités.

Mukiza John, président de la mutualité Banyamulenge au Burundi collaborateur de Mureta faciliterait à son tour les logements de ceux qui arrivent, alerte la diaspora Congolaise et les défenseurs des droits humains.

Pour le démantèlement du réseau et bloquer ce réseau, une mutation des agents de l’ambassade dans d’autres pays non frontaliers du Sud-Kivu serait déjà sollicité en attendant que les enquêtes soient élargies.

Eric Kawa Ngoy

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