La société civile forces vives de la chefferie des Bashu, dans le territoire de Beni plaide pour l’ouverture des opérations militaires contre des groupes armés qui insécurisent la partie Ouest de cette entité. Son président l’a dit samedi 21 septembre 2024 lors d’un entretien nous accordé. Cette structure citoyenne dit qu’il est inadmissible que les habitants continuent à être tués sans motif.
Pour la société civile locale, la traque des porteurs illégaux d’arme dans le groupement Malio serait l’une de solutions pour mettre fin à l’insécurité qui s’observe dans la zone. Le président de la société civile en chefferie des Bashu, Maître Maombi Kahongya, se dit profondément préoccupé par l’insécurité qui s’observe dans plusieurs parties de cette chefferie et plus particulièrement dans le groupement Malio. Cet acteur de la société civile fait s’avoir que cette insécurité qui se caractérise par des cas de tuerie, pillage, extorsion, viole et violation des droits de l’homme est l’œuvre des porteurs illégaux d’arme qui font la loi dans plusieurs coins de cette chefferie.
Maître Maombi Kahongya épingle notamment le cas de tuerie enregistré la soirée du mercredi dernier au centre de Butuhe où un homme de 25 ans, père d’une famille a été tué par des hommes armés à son domicile qui, avant de prendre le large ont apporté une somme d’argent non comptabilisé. Pour cet acteur de la société civile, cette situation énerve plus d’une personne ; il craint que cela puisse occasionner la rupture du mariage civilo-militaire dans cette partie du territoire de Beni.
Et pour protéger la population locale, notre interlocuteur appelle les services de sécurité à prendre en main leurs responsabilités et les invite à mener des opérations contre les semeurs de troubles qui inquiètent et paupérisent la population locale. Il appelle de l’autre côté la jeunesse locale, à se désolidariser d’avec les groupes négatifs et de se rendre auprès de l’armée loyaliste, pour afin défendre l’intégrité territoriale aux côtés des militaires de FARDC, engagé sur les signes de fronts.
Il faut le dire, plusieurs villages de la chefferie des Bashu et surtout dans le groupement Malio, font face à un activisme des groupes armés, qui y circulent en électrons libre, indique la société civile locale.
Tsongo Kamala Bin-Phlégon