Prévue pour vendredi 15 septembre 2023, la finale du championnat interuniversitaire qui allait opposer l’Université Officielle de Semuliki (UOS) à l’Institut supérieur de commerce (ISC), n’a pas eu lieu.
Alors que toutes les deux (2) équipes étaient déjà présentes au stade du 15 octobre pour cette finale, l’UOS n’a pas voulu jouer, fustigeant le phénomène mercenaires, communément appelés « Stragolin » dans le camp de l’ISC. La discussion entre ces deux (02) formations a pris du temps, au point que les officiels du match se sont retirés de l’aire de jeu. Au finish, aucune solution n’a été trouvée, voire aucune communication n’a été faite sur le report de la finale ou non.
Qui de l’UOS et de l’ISC aurait raison ?
Selon certaines sources du côté de l’ISC abordées ce même vendredi part votre rédaction, les joueurs cités par l’UOS comme mercenaires de l’ISC, sont régulièrement inscrits au sein de cette institution. Des propos rejetés par le camp UOS. Et parmi les mercenaires pointés du doigts, figurent ceux qui ont disputé la rencontre de quart de finale, voire celle de demi-finale, avant d’être contestés seulement en finale, chose que semble être incompréhensible.
A qui la responsabilité de cette affaire ?
Dès le début du championnat, les mercenaires ont été visibles dans presque toutes les institutions ayant pris part à cette compétition organisée par la représentation des étudiants du Congo (REC). Vu que la REC aurait eu du mal à stopper l’hémorragie du phénomène mercenaire, la situation a dégénéré jusqu’au dernier carré de la compétition, arrivé même à gâcher la finale tellement attendue par les amoureux du football benitien. Pourtant le règlement de championnat interdit l’utilisation des « stragolins » par les institutions et universités qui ont participé à ce énième championnat.
Une mi-temps scelle le sort d’un match de football à Beni
Avant le scénario de la finale ratée, un autre scénario a été vécu ce même jour, dans le même championnat. En effet, la petite finale du championnat interuniversitaire de Beni a connu seulement une seule mi-temps.
Cette rencontre qui était entrain d’opposer l’Institut supérieur de bassin du nil (ISBN) à l’Université de l’Assomption au Congo a été jouée dans 45 minutes. À l’issue de ces 45 minutes, l’ISBN est sorti vainqueur en s’imposant deux buts à zéro (2-0) face à son adversaire. Le premier scénario vécu à Beni, voir peut être à travers le monde.
Jusqu’à présent, le sort de la finale et de ce championnat reste à connaître. Wait and sée.
Destin Kadembi