Les forces armées de la République démocratique du Congo, FARDC basées à Kighali et Butungera ont lancé un assaut contre les miliciens maï-maï qui venaient d’installer leur campement à Vuhangi village de la localité Vusokoli en groupement Isale-Vuhovi, chefferie des Bashu territoire de Beni au Nord-Kivu.
L’attaque a eu lieu aux environs de 10 heures de du samedi 08 janvier 2022 selon un habitant de Kighali. Notre source indique qu’au cours de cette attaque deux (2) personnes dont une fille d’une trentaine d’années et un homme d’une vingtaine d’années ont trouvé la mort.
“Oui il y a eu attaque des FARDC contre les présumés maï-maï. C’était vers 10 heures 30 minutes. L’attaque s’est déroulée dans l’agglomération de Kighali précisément dans le village de Vuhangi en localité Vusokoli. Pour l’instant, il y a deux (2) corps que je viens de voir de mes propres yeux. Les victimes sont de civiles. La situation de Kighali est vraiment précaire pour l’instant,” a fait savoir cet habitant contacté par rtr-beni.net.
Toutefois ce dernier fait savoir que, ce bilan est encore provisoire et indique que, le nombre de morts serait revu à la hausse vu que l’attque s’est déroulée pendant que plusieurs personnes étaient dans la zone pour leurs activités champêtres.
“Ce bilan est encore provisoire. Il y a certaines personnes qui indiquent avoir retrouvé d’autres corps à Vuhangi même où s’est déroulé les affrontements. Le nombre de personnes mortes peut même dépasser cinq (5),” a-t-il ajouté.
L’information est confirmée par l’administration du groupement Isale-Vuhovi. Mumbere Syayira Justin secrétaire administratif dudit groupement parle d’une attaque des militaires FARDC contre des miliciens maï-maï.
“A ce moment, il y a crépitement des balles dans la la localité Vusokoli. On est allé délocaliser les présumés maï-maï. Nous n’avons aucun bilan jusque là, mais il y aurait mort d’homme”, a-t-il indiqué.
Consécutivement à cette nouvelle attaque, les villages de Vuhangi et Kighali sont maintenant vidés de leurs habitants craignant pour leur sécurité.
Tsongo Kamala Bin-Phlégon