Ouverture samedi 05 juillet à Kinshasa, dans la capitale Congolaise d’une série d’échanges via une table ronde qui porteront sur un mécanisme de financement innovant pour la conservation et la valorisation de la biodiversité au bénéfice des communautés locales et des peuples autochtones qu’est le « crédit Bonobo ». Cette cérémonie d’ouverture a été présidée par Félix Tshisekedi, Chef de l’État.
Un programme qui va du 5 au 8 juillet à Kinshasa sera porté par l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) en partenariat avec l’Antwerp Zoo Foundation (AZF), met ensemble divers experts pour nourrir stratégiquement cet atout.
Présent à ces assises, le Directeur Général de l’ICCN, Monsieur Milan Ngangay Yves indique que « les réflexions qui découleront de cette table ronde feront l’objet d’un contexte amplifié sur les apports du Couloir vert Kivu-Kinshasa pour les communautés locales et les peuples autochtones ».
Ce dernier renchérit en affirmant que « des ouvertures seront constatées vers d’autres espèces endémiques dans l’esprit de cette approche innovante », indiquent les sources proches de l’ICCN.
Il sied de rappeler que, la vision du Chef de l’État en créant du « Couloir Vert » Kivu-Kinshasa, en plus d’être une originalité, porte un caractère de pionnier dans le développement et la mise en œuvre de ces mécanismes de financement.
Ce Couloir Vert est de 544 000 km², la plus grande aire protégée mondiale, valorisant la biodiversité à l’avantage des communautés locales et des peuples autochtones, en jonction avec tous les enjeux légaux et les perspectives socio-économiques adéquates, concluent nos sources.
Dodo MATHE