Le commandement de Secteur opérationnel Sokola 2 au Sud de la Province du Sud-Kivu a présenté mardi 19 novembre 2024 devant la presse locale d’Uvira, six (06) de ses éléments qui avaient torturé et un couple civil en début du mois de novembre dans le secteur d’Itombwe, territoire de Mwenga, au Sud-Kivu.
L’arrestation de ces éléments de l’armée Congolaise est facilitée par la publication d’une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux en début de ce mois de novembre, démontrant l’acte inhumain de ces éléments de sécurité, a fait savoir le lieutenant Marc Elongo, Porte-parole du secteur opérationnel Sokola 2, au Sud du Sud-Kivu.
« Nous sommes à l’état-major du Bureau 2 de renseignement du Secteur opérationnel Sokola 2 Sud Sud-Kivu. Et nous tenons à vous présenter les éléments de la 21ème Brigade de défense principal, une unité basée dans les hauts plateaux, précisément à Minembwe et Mikenge. Nous avons le caporal Mitano Christian, deuxième classe Ebenge Junior, deuxième classe Ikamba Lito, deuxième classe Kifuta Mbuta, et deuxième classe Kamusemba Mbuyi. Ces éléments de la 21ème Brigade sont aux arrêts sur instruction du commandant Secteur Sokola 2 Sud Sud-kivu ad intérim, le Colonel Mundonga » a déclaré le lieutenant Marc Elongo.
Cet officier militaire et porte-parole militaire ajoute à la presse locale que, dès que leur commandant secteur avait vu cette vidéo sur les réseaux sociaux; immédiatement, il a instruit ses services de renseignements pour procéder à ces arrestations. Pour lui, ces agissements portent atteinte à la dignité humaine et intolérables à la loi au sein des Forces armées de la République Démocratique du Congo ( FARDC).
« Sont des actes actes cruels vis-à-vis des civils. En tant que FARDC, notre mission est de protéger les civils. Ces agissements sont contraires à la loi », a-t-il précisé.
Certe, cette vidéo avait fait un sujet de critiques sur les réseaux sociaux aux forces armées de la République Démocratique du Congo. La vidéo démontre comment les éléments en tenue des FARDC torturent une femme sans pitier au motif non dévoilé.
Luc Lukandjila