Le village Tulonge situé dans le secteur de tanganyika, groupement de basimunyaka-Nord, en territoire de Fizi, était la cible des hommes armés Ngumino et Twirwaneho dirigés par le Colonel déserteur de l’armée congolaise, Rukundo Makanika Michel, la nuit du vendredi 07 janvier 2022 aux environs de 19heures locales, dans la province du Sud-Kivu.
Au cours de leur incursion, ils ont tué deux (2) civils, puis blessé un autre qui a succombé de ses blessures, samedi 08 janvier 2022, à l’hôpital de Nundu. Parmi les victimes, figure un agriculteur de la nationalité burundaise qui effectuait les activités champêtres dans ce village .
La Dynamique de la s
Nouvelle Société Civile Congolaise (NDSCI), ville de Baraka condamne avec la dernière énergie ces nouvelles tueries, dans la région. Dans un communiqué de presse rendu publié ce week-end, la NDSCI demande au Gouvernement congolais de traquer tous les groupes armés qui sèment terreur dans les moyens et hauts plateaux de Fizi, Uvira et Itombwe (Mwenga).
« Que les auteurs de ces crimes soient traduits en justice, auditionnés devant la barre, qu’ils soient condamnés sans relâche, qu’ils subissent la rigueur de la loi », a dit l’abbé Kakozi Tchakubuta Alias Djodjongonda, communicateur de cette structure citoyenne.
Il sied de préciser que ces tueries sont survenues au lendemain du cas d’assassinat par balle d’un pasteur en ville de Baraka dans la commune de Katanga. Les bourreaux de ce dernier, au nombre de huit (8), restent introuvables. Toutefois, les enquêtes sont en cours, selon des sources sécuritaires.
Les territoires de Fizi, Uvira et Itombwe (Mwenga), les villes de Baraka et Uvira au Sud-kivu sont devenus un espace où les hommes armés circulent en électron libre dans plusieurs coins en commettant des exactions. Quoiqu’il en soit, l’armée loyaliste appelle la population à se désolidariser de ces hors-la-loi et à pouvoir collaborer avec les Forces Amées de la République Démocratique du Congo (FARDC), la police et les autorités administratives locales, pour barrer la route à l’insécurité.
Luc Lukandjila