La mutualisation des forces entre l’armée ougandaise et celle congolaise pour traquer les combattants des Forces Démocratiques Alliées (ADF) dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri continue à susciter des réactions tant locales, nationales qu’internationales. La dernière est celle de la société civile du Nord-Kivu.
D’après son vice-président,Edgar Mateso, depuis que l’UPDF est entré sur le sol congolais, quelques avancées significatives ont été signalées, notamment les démonstrations des forces et frappes aériennes le 30 novembre, les 12 et 14 décembre 2021. Il ajoute que l’ennemi reste toujours en errance. Cet acteur de la société civile cite la chefferie de Watalinga, les secteurs de Ruwenzori et Beni-Mbau, dans le territoire de Beni ainsi que la province de l’Ituri où les ADF où les ADF sont devenus très agressifs.
Après plus de 30 jours de la présence des troupes ougandaises en RDC, Edgar Mateso déplore que l’accord qui unit ces deux armées n’est pas encore connu, chose qui provoque une suspicion et un doute au sein de la population.
Ce cadre de la société civile au Nord-Kivu pense qu’il faut compter sur les FARDC. Toutefois, il demande au gouvernement congolais la mutation des éléments recrutés pendant la rébellion qui secoue la partie Est de la RDC, car selon lui, il est difficile de combattre l’ennemi avec ceux qui ont empiré la situation sécuritaire.
Papy Le Grand