vendredi, avril 19

RDC : « L’état de siège veut provoquer d’autres problèmes dont la peur » (Me Déogratias Nyamwisi)

L’état de siège étant une mesure d’exception reconnue par la constitution de la république démocratique du congo, RDC veut provoquer d’autres problèmes plus graves
que l’insécurité qui existe déjà, a dit l’avocat Deogratias Nyimwisi, fils de Beni.

Depuis que le président de la République a décrété l’état de siège,
l’insécurité dans les
provinces d’Ituri et du
Nord-Kivu est devenue
plus grandissante, a-t-il constaté.

Il y a quelques jours que le gouverneur militaire a quitté Goma pour Beni après un rafraîchissement de plus de deux mois. Son arrivée est caractérisée par des intimidations vis-à-vis de la population qui est victime des tueries depuis 2014.
Les droits et libertés fondamentaux de la population sont à la merci du gouverneur. Il se pourrait que de nouvelles taxes illégales soient en gestation, ayant comme fondement état de siège, a ajouté ce juriste congolais.

Les violations de la liberté de la presse, violations des droits humains prennent plus d’espace dans la gestion de la province, selon son constat.

« Nous soutenons que les ennemis de la République soient arrêtés, mais on ne peut en aucun jour accepter qu’on profite de la situation pour instaurer une tracasserie délibérée au sein de la province du Nord-Kivu et surtout dans les ville de Beni et Butembo. Demandons à la population de résister à toutes formes de tracasseries; de soutenir les militaires qui sont au champ de bataille et d’être prudent », a réitéré ce jeune fidèle né de idéologie de monsieur le débat.

Au gouverneur militaire, de ne pas céder aux tentations et aux opportunités que le pouvoir qu’il détient pourrait lui présenter, de ramener les brebis galeuses et d’arrêter les bergers qui se sont transformés aux loups, a-t-il recommandé.

Il poursuit en rappellant aux gestionnaires de se rappeler de la mission principale de l’état de siège.

« Nous sommes contents des arrestations de certains officiers au sein de l’armée, il faut fouiner encore. J’aime Beni et nous aimons la paix. Tous pour la restauration des valeurs politiques par l’aide de Dieu », a-t-il conclu.

Rédaction

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