Selon les statistiques publiées par le programme national de la santé reproductives, trois (3) femmes meurent toutes les heures en République démocratique du Congo en accouchant.
Selon Fabrice Vihamba les recherches publiées en 2018 révèlent que, les avortements constituent la cinquième cause de la mortalité maternelle dans ce pays d’où une sensibilisation doit être bien accentuée dans les milieux urbains et ruraux de la République démocratique du Congo sur l’importance de la limitation des grossesses non désirées qui se terminent souvent par les interruptions volontaires des grossesses.
Les statistiques à travers les recherches planétaires révèlent que trois cent quatre-vingt (380) femmes tombent enceintes toutes les minutes dans le monde entier, d’après les recherches publiées en 2010 par l’organisation mondiale de la santé (OMS).
Fabrice Vihamba facilitateur du bureau genre, famille et enfant ville de Beni dans la province du Nord-Kivu en République démocratique du Congo a partagé aux leaders communautaires l’ampleur et les conséquences des avortements. Le faible revenu, précarité des investissements, faible espérance de vie et une mortalité élevée figurent parmi les effets de l’absence d’une limitation désirée des naissances.
Quarante deux (42) millions d’interruptions volontaires des grossesses dont vingt (20) millions non sécurisés sont constatées dans le monde d’après les statistiques rendues publiques depuis l’année 2010.
La République Démocratique du Congo doit activer sa capacité d’offrir les moyens de limitation sécurisée des grossesses pour l’imiter la mortalité en accouchant car le pays a bien besoin de la population en bonne santé, a-t-il ajouté.
Kawa Ngoy Érick