Du 24 avril 2016 au 24 avril 2023, sept (07) ans déjà écoulés depuis la mort sur scène de Papa Wemba. L’un des ténors de la rumba congolaise et de la musique africaine a laissé plusieurs œuvres sur le marché des disques.
C’était vers le soir du 24 avril 2016 qu’une triste nouvelle est venue d’Abidjan en Côte d’Ivoire. Toute la République Démocratique du Congo en particulier et le monde entier n’en revenaient pas. Le baobab de la rumba congolaise Jules Shungu Wembadio dit Papa Wemba avait tiré sous dernier soupir.
Invité au Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA), le patron du groupe musical Viva la Musica s’est éteint sur le podium après une prestation historique. D’après certaines sources, cette disparition soudaine était due à un arrêt cardiaque.
Sur place, il a été conduit d’urgence aux soins intensifs afin de maîtriser la situation et le ramener à la vie, chose qui n’avait pas été possible. Il a tiré sa révérence sur scène, comme il l’avait prédit dans un des plateaux de télévision, à l’âge de 66 ans.
En RDC, son pays, un hommage digne de son nom lui a été réservé lors d’une cérémonie, suivie en Afrique, Europe et presque tous les coins du globe.
En effet, Papa Wemba est un chanteur et auteur, compositeur, mais également un cinéaste. En 1987, il a fait son apparition dans le film 100 % congolais, “La vie est belle” où il a joué un rôle principal.
De son vivant, le maître d’école a réalisé plus au moins 13 albums solo dont, Esclave (1986), le voyageur (1992), Molokaï (1998) Notre père Rumba (2010) et Maître d’école (2014). Il a également collaboré avec plusieurs musiciens dont Koffi Olomide dans Wak Up, JB Mpiana dans Koko Malanga et Lokwa Kanza dans Yolele.
De son groupe Viva la Musica, sont sortis des artistes de renommée comme Redy Amisi et Emeneya dit King Kester. Malheureusement, depuis sa mort, son héritage musical laissé au monde, Viva la Musica peine à s’en sortir et est en voie de disparition. Il sied de noter que, ce lundi 24 avril 2023, aucune cérémonie officielle n’a été organisée en RDC en mémoire de Papa Wemba.
Fabrice Ngima