La coordination des opérations conjointes des forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et de l’armée du peuple ougandais (UPDF) se félicite de l’entente entre les troupes de ces deux (2) armées engagées dans les opérations militaires de traque des rebelles des forces démocratiques et alliées (ADF) dans la région de Beni au Nord-Kivu et d’Irumu dans la province de l’Ituri.
Le commandant du deuxième secteur des troupes ougandaises, le colonel David Magambo et le lieutenant colonel Mak Hazukay, porte-parole des opérations conjointes FARDC-UPDF l’ont fait savoir dans une communication audio vendredi 04 novembre 2022.
Dans cette communication relayée ce vendredi, ces officiers des armées coalisées ont indiqué que les forces conjointes continuent à bombarder les positions de l’ennemi à Mughalika dans le territoire de Beni et à Mowe dans le territoire d’Irumu.
« La coalition continue ; les forces conjointes continuent à bombarder les positions de l’ennemi qui ont été repérées dans la partie Mughalika du territoire de Beni, mais aussi dans le territoire d’Irumu précisément à Mowe. Donc il n’y a pas de microbe entre nous; nous travaillons ensemble, nous mangeons ensemble, nous vivons ensemble. Que la population fasse confiance à la coalition FARDC-UPDF », a laissé entendre le porte-parole des opérations conjointes.
Cette communication est intervenue au moment où des milliers des Congolais exigent la cessation de la participation de l’armée Ougandaise à ces opérations d’imposition de la paix dans cette région. Ces Congolais soupçonnent l’Ouganda de prêter main forte aux groupes armés qui déstabilisent la partie orientale de la RDC, à l’instar de la rébellion du M23 qui occupe depuis le 13 juillet 2022 une partie du territoire national à Rutshuru au Nord-Kivu.
Lancées depuis le 30 novembre 2020, les opérations conjointes FARDC-UPDF ont été convenues par les présidents de la RD Congo et l’Ouganda en vue de mettre fin à la rébellion de l’ADF d’origine Ougandaise qui sévit dans la région de Beni et une partie de la province de l’Ituri depuis voilà une décennie. Depuis leur lancement, des habitants de cette région se plaignent du manque des résultats palpables sur le terrain parce que les massacres des civils continuent à se perpétrer dans cette région.
Serge Mulimani depuis Kasindi