mercredi, avril 24

Nyiragongo : l’insécurité érige domicile aux enlentours de Don Bosco Ngangi

L’organisation de défense des droits de l’homme “Jeunesse Consciente et Pacifiste” JCP en sigle œuvrant dans la ville de Goma en province du Nord-Kivu alerte sur la recrudescence de l’insécurité dans la notabilité de Buhene, groupement Munigi en territoire de Nyiragongo.

D’après notre source, cette situation reste caractérisée par des cambriolages, crépitements de balles pendant la nuit, par des hommes armés non autrement identifiés.

Ces inciviques opèrent sans être inquiétés, déplore le coordonnateur de cette organisation humanitaire.

« Depuis un certain temps, la situation sécuritaire est devenue totalement chaotique dans notre village. Depuis qu’on a érigé le camp de déplacés au niveau de Don Bosco et Kanyaruchinya on a vu la situation sécuritaire s’empirer, on ne comprend pas pourquoi. Ça fait au moins deux semaines, chaque jour on ne peut pas dormir sans entendre parler de cas des incursions des bandits communément appelé 40 voleurs« , indique Moïse Kabunga, coordonnateur de l’organisation Jeunesse Consciente et Pacifiste.

Pendant ce temps, plusieurs habitants environnant le camp de déplacés situé au niveau de Don Bosco Ngangi disent que, l’insécurité s’est aggravée depuis la présence de ce site. D’où la nécessité aux autorités compétentes de s’investir dans ce dossier.

Pour y arriver, le service habilité est appelé à faire l’identification des vrais déplacés, afin de lutter contre l’infiltration.

« Les autorités doivent inspecter ce camp pour comprendre ce qui s’y passe, parce que c’est incompréhensible qu’une situation puisse changer comme ça, dans quelques jours seulement de l’implantation de ce camp dans le quartier, alors qu’au début la situation était calme. Donc, il y a probabilité de croire que dans ce camp, il y a quelques bandits qui opèrent avec les gens du milieu. Ces déplacés sont venus de plusieurs milieux, mais en fournissant des renseignements dignes on peut comprendre ce qui se passe« , a martelé Moïse Kabunga.

Il sied donc de noter que, d’après quelques habitants rencontrés par notre reporter, « il ne se passe pas une nuit sans attendre des crépitements de balles dans cette entité », située au nord de la ville de Goma.

Jocel Biryeka, depuis Goma

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