Les députés nationaux élus du Nord-Kivu ont échangé, lundi 14 avril 2024, avec le ministre, Tonny Mwaba Kazadi et l’inspection générale de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST).
Selon l’élu du territoire de Beni, Maître Élie Kambale Musavuli Vaghumawa, les représentants du peuple accompagnés de la conseillère du gouverneur du Nord-Kivu ont plaidé pour la dispense des frais de participation aux épreuves de l’examen d’État pour cette année scolaire 2023-2024.
« La guerre a appauvri les parents du Nord-Kivu. Beni souffre et les parents n’ont plus les moyens pour financer la participation de leurs enfants aux épreuves de l’Exetat », a dit Maître Élie Kambale Musavuli Vaghumawa, député national élu du territoire de Beni.
D’après lui, ils ont insisté auprès du ministre de l’EPST, Tonny Mwaba sur le risque qu’il y a si le Gouvernement ne libère pas les fonds et aujourd’hui ce qui bloque c’est la lenteur au niveau de la chaine des dépenses et nous avons montré, vu la nécessité, que le fonds soit libéré dans une procédure d’urgence pour sauver les examens au Nord-Kivu.
« Les joues mouillées de la population de Beni ont besoin d’une main tendre du Gouvernement sur cette question, a fait savoir le député National Élie Kambale Musavuli Vaghumawa, qui se dit être très préoccupé de la situation sécuritaire de Beni territoire et ville notamment le cas de Sayo, Mangina,…
Il a aussi affirmé que les autorités de l’IG vont prendre une instruction interdisant aux chefs d’établissements de ne pas demander les frais de participation à l’EXETAT.
« L’IG nous a promis qu’une instruction sera prise par l’inspection générale de l’EPST pour interdire aux chefs d’établissements de ne pas s’évertuer à prendre lesdits frais car l’IG n’a pas donné une instruction dans ce sens », a-t-il ajouté.
Le député national, élu du territoire de Beni, Maître Élie Kambale Musavuli Vaghumawa est parmi les rares qui s’intéressent à la question de la dispense de frais de participation à l’EXETAT pour les élèves finalistes du Nord-Kivu et de l’Ituri.
Il a déjà saisi pour cette fin le premier ministre et la présidence afin de solliciter l’intervention du gouvernement central vu l’urgence.
Jonathan Kataliko