vendredi, mars 29

Nord-Kivu : des mouvements citoyens accordent 48 heures à l’ONU pour lever l’embargo sur l’achat d’armes contre la RDC

La synergie de mouvements citoyens et groupes de pressions œuvrant dans la ville de Goma se dit préoccupée par l’embargo et la mesure de certification sur l’achat d’armes de guerre contre la RDC, par le conseil de sécurité de Nations-Unies.

Devant la presse mardi 29 novembre à Goma, les militants de cette structure citoyenne, regrette de constater le maintien de cette option de la communauté internationale, alors que le pays fait face à l’agression étrangère.

Cependant, ces citoyens Congolais accordent au conseil de sécurité des Nations-Unies un moratoire de 48 heures, pour lever cet embargo sur l’achat d’armes contre la RDC.

« Nous fustigeons le plan macabre de la communauté internationale, visant à pousser la RDC à négocier avec les terroristes qui ne cessent de causer morts et désolation au sein de la population, en maintenant l’embargo qui est en cœur. Cependant, vu que les terroristes du M23, n’ont répondu favorablement à l’appel du cessez-le-feu, et du retrait immédiat, tel que sorti du mini-sommet de Luanda, sur la paix et la sécurité, nous, la population du Nord-Kivu en général, et celle de Goma en particulier, réunie au sein de mouvements citoyens et organisations de la société civile, exigeons au conseil de sécurité de Nations-Unies de lever dans 48 heures, l’embargo sur l’achat d’armes contre la RDC, dans le cas contraire, nous lui exigerons, de fermer toutes leurs agences dans notre pays. Nous appelons toute la population Congolaise à la vigilance, car la paix durable ne viendra pas de l’extérieur, seul le peuple Congolais, ramènera la paix durable dans notre pays. Méfions-nous de forces étrangères, car la complicité contre note pays est profonde », a déclaré Jacques Sinzahera, lors de la lecture de la déclaration.

Dans un communiqué rendu public mardi 29 novembre, la synergie de mouvements citoyens et groupes de pression a annoncé une marche pacifique pour le jeudi 1er décembre prochain, suivie d’un sit-in devant les consulats des pays membres du conseil de sécurité de Nations-Unies et la MONUSCO à Goma.

Ce, afin d’interpeller la communauté internationale, sur le « rôle », qu’elle doit jouer dans la recherche de la paix, dans l’Est de la République Démocratique du Congo, qui reste préoccupée par l’insécurité grandissante.

Jocel Biryeka, depuis Goma

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