Les activités économiques et sociales sont paralysées dans tous les deux (02) marchés du chef-lieu du territoire de Mambasa. Ceci fait suite à l’appel d’une journée de deuil décrétée par les structures de la société civile pour interpeller les autorités locales sur l’insécurité qui a pris de l’ampleur dans ce territoire.
Au marché central situé à quelques mètres du Rond-Point Mambamusa, les boutiques, pharmacies sont fermées seules quelques mamans vendeuses des légumes et autres articles sont visibles sur leurs étalages.
Dans la rue baptisée « 100 mètres », les commerçants sont devant leurs portes fermées. Ceux-ci disent respecter le mot d’ordre de la société civile.
« J’ai fermé ma porte pour accompagner la société civile pour sa démarche qui va pousser les autorités de prendre les mesures pour nous sécuriser. Avant, on travaillait jusqu’au petites heures du matin ici à Mambasa ce qui n’est pas aujourd’hui le cas. Suite à l’insécurité, on ferme actuellement avant même 18 heures pour peur d’être cambrioler », a expliqué un commerçant rencontré devant sa boutique.
Au petit marché de M’putu situé à plus ou moins 500 mètres du bureau administratif du territoire, les activités sont également paralysées. Seuls quelques conducteurs des motos circulent dans les rues et avenues.
Au l’entrée du stade Mirindi, des jeunes avec des foulards noirs sur la tête avec mention LUCHA sont visibles à côté des éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC) déployés pour empêcher les troubles.
Quelques éléments de la police circulent dans la cité pour maintenir de l’ordre et demander aux commerçants d’ouvrir leurs portes.
Pour rappel la société civile avait dans une lettre d’information adressée vendredi 06 décembre dernier à l’administrateur du territoire suite à cette journée de ce lundi 9 décembre.
Cette journée de deuil va interpeller les autorités locales en les poussant à prendre les dispositions nécessaires pour sécuriser les civils, selon la société civile.
A la veille de cette journée en direct de la Radio Amkeni, une radio locale, le commissaire Supérieur Principal Muyampandi Jean-Baptiste a invité les structures de la société civile au respect des droits de l’autre. Pour l’administrateur, celui où celle qui veut soutenir cette démarche de la société civile et celui où celle qui veut vaquer librement à se occupations le face sans aucune crainte car les dispositions nécessaires ont été mises en place par la Police Nationale Congolaise.
Prince Syaghenda