vendredi, janvier 24

Changement de la Constitution : Moïse Katumbi et Martin Fayulu unissent leurs forces pour contrer Tshisekedi

Dans un contexte politique tendu, les deux figures de l’opposition Congolaise, Moïse Katumbi et Martin Fayulu, se sont rencontrées pour discuter d’une question importante : la préservation de la Constitution face aux ambitions du président Félix Tshisekedi. Cette rencontre a été commentée par Me Hervé Diakiese, porte-parole de l’Ensemble pour la République, qui a souligné l’importance de cette union au sein de l’opposition.

Selon Diakiese, cette rencontre symbolise une convergence des idées et des préoccupations face à ce qu’il considère comme une tentative du président Tshisekedi d’échapper aux limitations constitutionnelles imposées par l’article 220.

« Nous ne pouvons pas permettre qu’il utilise des subterfuges pour s’accorder des mandats illimités », a-t-il déclaré. Ce point de vue est partagé par les deux leaders politiques, qui affirment que toute modification ou tout changement de la Constitution serait inacceptable.

La discussion entre Katumbi et Fayulu ne se limite pas à une simple alliance politique. Elle vise à mobiliser les forces républicaines autour d’une lecture commune des enjeux actuels.

« Il ne s’agit pas d’une plateforme politique ni d’une rencontre pour conquérir le pouvoir », a précisé Diakiese.

A lui d’ajouter : « C’est avant tout un appel à la résistance face à la pyromanie du régime Tshisekedi qui menace notre démocratie ».

L’article 64 de la Constitution, qui stipule que tout citoyen a le droit de résister à l’oppression, a été évoqué comme fondement légitime de leur action. Les deux hommes voient dans leur collaboration une nécessité pour protéger l’avenir du pays contre ce qu’ils décrivent comme une dérive autoritaire.

« Des républicains se rencontrent pour taire leurs divergences et sauver la patrie en danger », a-t-il renchérit.

Cette rencontre intervient dans un climat politique déjà chargé, où les tensions entre le pouvoir en place et l’opposition sont palpables.

Les craintes d’un glissement vers un régime autoritaire alimentent les débats au sein de la société civile et des partis politiques. La mobilisation citoyenne et le soutien aux droits démocratiques sont plus que jamais nécessaires selon Katumbi et Fayulu.

Pascal Nduyiri

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