D’après Michel Ipunio, chef de la sous division de l’enseignement primaire, secondaire et technique, EPST Mambasa 2 les activités scolaires ont été de nouveau perturbée lundi 07 février 2022 dans des écoles publiques et privées se trouvant en groupements Mambembe et Bangole situées au sud de Mambasa sur la RN 44 en chéfferie de Babila-Babombi en territoire de Mambasa, province de l’Ituri au Nord-Est de la RD Congo.
Pour cette autorité scolaire, cette non reprise d’activités scolaires était dite à la situation des crépitements des coups de balles entendus aux environs de Makumo dans l’espace Makumo (les environs de Makumo) et Makusa à l’extrême sud de Mambasa qui aurait poussé les habitants dans une psychose, indique Martelle Michel Ipunio.
Du coup, toutes les activités scolaires ont été perturbées a Makumo, Lukaya et environs en groupement Bangole.
Même situation déplorée dans le groupement voisin de Mambembe où aucun bleu blanc n’a été visible à Njiapanda-Bella, chef lieu de ce groupement situé à plus ou moins 93 Km au sud de Mambasa déplore Musoki Kinyongo Janvier chef du groupement précité qui invite les parents a libéré les enfants pour que la reprise d’activités scolaires soit effective dans la zone.
Ce même lundi 07 janvier au niveau du groupement Babila Makeke où tout évoluait bien où les chefs d’établissements ont jugé mieux renvoyer les enfants à 10 heures à la maison faute de la situation sécuritaire qui prévalait aux environs.
Soulignons que, ce sont les coups des balles qui se faisaient entendre vers la localité de Makusa située aux environs de Makeke, Njiapanda-Bella, Lukaya et Makumo en territoire de Mambasa en Ituri et à Mangina au Nord Kivu que les activités scolaires ont été paralysées de nouveau dans la zone. jusqu’à présent le bilan de ces affrontements entre l’armée et ces groupes armés fait état de trois (3) hommes armés neutralisés selon le capitaine Antony Mwamushayi porte-parole du secteur opérationnel sokola 1.
Précisons que à Lukaya et Makumo mais aussi leurs environs voilà près de trois mois et à Njiapanda-Bella viennent de totaliser deux (2) mois où les activités scolaires demeurent paralysées depuis le passage des combattants d’Allied Democratic Forces, ADF le dernier trimestre de l’année passée.
Yves Romaric Baraka