Cette action initiée par la société civile sous cordination de la chefferie des Babila-Babombi au sud de Mambasa en territoire portant le même nom, province de l’Ituri vise à obtenir le relèvement des commandants militaires et leurs unités basés dans cette partie de la république démocratique du Congo, RDC.
La société civile les accuse de ne pas mieux sécuriser la population exposée aux attaques des rebelles des forces démocratiques alliés, ADF.
Pour cette première journée de grève ilimitée, les activités socio-économiques ont été paralysées exceptées celles scolaires. Ce samedi 18 décembre 2021, les portes des boutiques, Kiosques voire des alimentations ont été heurmeneutiquement fermées au centre de Biakato situé près de 70 Km au sud de Mambasa sur la RN 44 où la circulation des engins était fluide.
Pour cette journée, aucun incident majeur n’a été signalé sauf les présidents de la fédération des entreprises au Congo, FEC centre de négoce de Biakato et FENAPEC de la place ont été interpellés par les autorités militaires de Biakato.
La coordination territoriale de la nouvelle société civile de Mambasa qui parle des arrestations arbitraires indique qu’on reprocherait à ces acteurs des composantes de la société civile le fait que les opérateurs économiques ont obéi à leur mot d’ordre. John Vuleveryo son président, demande leur libération sans condition.
Pour le président de la société civile des Babila-Babombi monsieur Samuel Kassa, évalue à 95% le respect de cette première journée par la population et invite la population de continuer à respecter cet appel jusqu’à ce que les revendications de la population trouveront gain de cause.
Contacté le porte-parole des FARDC en ituri, le lieutenant Jules Ngongo a promis réagir ultérieurement.
Yves Romaric Baraka