Les Wazalendo installés sur le territoire de Mambasa, précisément à Biakato et dans d’autres entités environnantes ont été accusés par une structure des droits de l’homme d’avoir recruté et forcé des enfants mineurs dans leur rang.
A réaction dans une sortie médiatique avec la rédaction de rtr-beni.net, le porte-parole de Wazalendo Jonh Mangaiko qualifié ces accusations de mensonges et interpelle les structures des droits de l’homme de la région à la conscience.
« Les wazalendo sont les jeunes qui travaillent en collaboration avec l’armée loyaliste dans le but de combattre les ennemis de la paix dans nos entités. Quelqu’un dit que nous utilisons des enfants dans notre rang, il doit le prouver lorsqu’il parle des parents. A qui nous avons demandé de l’argent pour récupérer leurs enfants ?, c’est un mensonge », a déclaré le porte-parole des Wazalendo.
A lui d’ajouter : « Nous n’avons jamais demandé d’argent à personne pour récupérer son enfant, ces accusateurs travaillent pour le compte des ennemis que nous combattons avec l’armée loyaliste ».
Pour John Mangaiko, cette structure de la société civile qui dit dénoncer cette situation n’a jamais donné un avis favorable lorsque les Wazalendo traquent les présumés égorgeurs dits « ADF », en Ituri.
« Cette structure de la société civile n’a jamais donné un avis favorable lorsque les Wazalendo traquent les égorgeurs dits présumés ADF dans l’Ituri. Dans ses propos, elle a caché son identité. C’est à chaque fois que nous avons intensément attaqué les égorgeurs que cette structure donne des fausses allégations contre les Wazalendo », a-t-il ajouté.
Il y a quelques jours, une information a été fournie par une structure de défense des droits de l’homme en territoire de Mambasa selon laquelle, les Wazalendo recrutent des enfants mineurs à Biakato et que les dirigeants Wazalendo exigeaient de l’argent aux familles pour récupérer leurs enfants recrutés de force et d’autres volontairement.
Rédaction