vendredi, avril 26

Insécurité dans l’Est de la RDC : Guershom Kahebe s’inscrit en faux contre le déploiement d’une force régionale au Nord-Kivu et en Ituri

Les hostilités dans l’Est de la République Démocratique du Congo ne cessent d’inquiéter plusieurs Congolais. Pour l’acteur politque Guershom Kahebe, le problème au sein de l’armée est plus organisationnel.

Ce Congolais de la diaspora s’inscrit à faux contre l’accord signé à Nairobi par certains chefs d’Etats qui autorisent l’entrée des troupes régionales de l’EAC dans l’Est de la République Démocratique du Congo.

D’après lui, aucune armée du monde ne peut se battre pour un autre pays. Il pense que la meilleure façon de soutenir l’armée, c’est de payer les taxes et impôts ce que fait la population et non chanter pour elle sans résultat. Guershom Kahebe, demande plus l’organisation de l’armée que de recourir aux armées étrangères qui,par ricochet, agressent le pays, et l’état leur ouvre la brèche pour matérialiser leur plan. Il invoque qu’en relation Internationale, ce sont les intérêts qui comptent, c’est pourquoi il demande au président de la République d’éviter la naïveté dans la gestion de l’État, surtout dans le secteur de la défense, car les premières victimes sont les populations civiles non armées et sans défense.

« Soutenir l’armée c’est payer les impôts et taxes pour acheter des armes dissuasives. Soutenir l’armée n’est pas chanter pour l’armée, c’est à exiger aussi aux autorités d’y enlever les traîtres, marteler sur la discipline des éléments, renforcer leurs formations et son armement” a-t-il indiqué dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux.

Ce fils de Beni vivant en Amérique pense que le problème de l’insécurité dans l’Est de la RD Congo, est dû aux accords signés par le chef de l’Etat Congolais Félix Tshisekedi avec certains dirigeants des pays voisins et la population en paye les ponts cassés.

Il exige aux autorités Congolaises d’organiser l’armée qui est la force réelle du pays pour faire face à toute éventuelle attaque ennemi ou agressions étrangères.

Bienvenu Katava

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