La tenue d’un dialogue entre la population et les autorités locale serait l’une des voies à envisager pour démanteler les causes de l’insécurité qui s’observe actuellement dans le groupement Isale-Bulambo en particulier et dans la chefferie des Bashu en général.
Propos tenus ce vendredi 22 octobre 2021 par la notabilité locale lors d’un entretien avec notre reporter.
Les leaders locaux de ce groupement pensent que l’organisation d’un dialogue qui mettra au tour d’une même table la population locale et les dirigeants, pourra permettre de prendre des dispositions pouvant aider à contenir la situation sécuritaire dans cette partie du territoire de Beni, actuellement secouée par des attaques attribuées d’un côté aux rebelles ougandais de l’ADF et de l’autre côté aux miliciens maï-maï.
« C’est qui nous inquiète, c’est voir les autorités qui ne nous réunissent pas sur une même table pour réfléchir sur ce qui continue à nous déranger. Depuis l’installation du Mwami du groupement Isale-Bulambo, il n’y a eu aucune assise et dire qu’on peut discuter et réfléchir en tant qu’homme afin de se rendre compte de ce qui se passe chez nous. Les gens meurent et ça nous inquiète tellement ; nous devons dialoguer et nous unir avec les chefs coutumiers, l’armée congolaise pour afin trouver qui est à la base de l’insécurité, car certains peuvent s’infiltrer et se faire passer pour des rebelles ADF alors qu’ils ne le sont pas », a dit à www rtr-beni.net, l’un des notables de la chefferie des Bashu.
Tsongo Kamala Bin-Phlégon