Le trafic des taxis motos et bus a repris normalement mardi 30 janvier 2024 dans la ville de Goma, Chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Cela, un jour après une journée sans transport en commun, décrétée par les taximen motards pour contester la décision interdisant la circulation des motos au-delà de 18h00.
Des activités socioéconomiques qui ont été paralysées suite à cette grève ont également repris à la normale ce même jour.
Le collectif des mouvements citoyens et groupes de pression se félicite de l’effectivité de cette grève, accordant un ultimatum de 48h aux autorités compétentes, pour lever cette mesure qu’il juge d’ “injuste”.
«(…) étant donné que nous vivons au taux
du jour en attendant un communiqué tendant à élargir les actions de grandes envergures qui affecteront plus d’autres secteurs activités, si dans un délai de 48h l’autorité urbaine ne puisse pas trouver une parade pouvant sauver la face vis-à-vis de sa mesure inepte qui touche nos citoyens qui ont pourtant le droit de circuler librement sans être contrait», lit-on dans le communiqué des mouvements citoyens et groupes de pression œuvrant dans la ville de Goma.
Notons que pour la journée du lundi 29 janvier 2024, les conducteurs de taxis motos et bus ont déclenché une grève sur la majeure partie de la ville de Goma. Cette situation a poussé plusieurs habitants à parcourir des longues trajectoires en pieds, par manque de transports en commun.
Pendant ce temps, des activités socio-économiques et scolaires ont été touchées par la grève. La plupart de maisons de commerce n’ont pas ouvert leurs portes, suite à cette situation.
Les conducteurs de taxis motos voire certains habitants ne jurent que sur la levée et/ou la requalification de la mesure interdisant la circulation des motos, après 18h justes.
Jocel Biryeka, depuis Goma