
Au moins onze (11) jeunes ont été assassinés au cours des incursions des hommes armés armés non autrement identifiés, au mois de juillet 2024 dans la commune de Karisimbi, en ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. C’est ce qu’a révélé le président du conseil locale de la jeunes, qui alerte sur la monté de l’insécurité caractérisée par les tueries, cambriolages et crépitements de balles.
Au-delà de personnes tuées, Claude Rugo parle de plus de deux cent (200) maisons cambriolées et plus de quinze (15) personnes blessées, en l’espace seulement d’un mois. Le dernier cas en date est celui enregistré la soirée du mardi 30 juillet 2024, où un jeune homme a été tué par des hommes porteurs d’armes à feu à l’endroit communément appelé Kisoko, au quartier Kasika.
Ce qui a poussé certains jeunes à descendre dans la rue mercredi 31 juillet, pour réclamer la sécurité.
Cependant, le conseil communal de la jeunesse demande aux autorités compétentes de diligenter des enquêtes quant à ce et rétablir la sécurité sur toute l’étendue de la ville de Goma.
« Comment onze personnes peuvent être assassinées, deux cent quatre-vingt-six maisons peuvent être cambriolées seulement dans l’intervalle d’un mois? Plus de 15 personnes blessées sont maintenant à l’hôpital CBCA Ndosho en train de recevoir les soins, en tout cas c’est assez. La sécurité n’est pas un cadeau aux citoyens mais plutôt c’est un droit, raison pour laquelle nos autorités sont dans l’obligation d’activer toutes les batteries en marche, pour nous faire la sécurité et la paix dans la ville de Goma », a déclaré Claude Rugo, président de la jeunesse en commune de Karisimbi.
Depuis quelques mois, la mairie a par ailleurs instauré l’opération dénommée « Safisha muji », dans le but d’éradiquer les semeurs de l’insécurité. À travers cette mesure, l’autorité urbaine a eu à présenter quelques présumés bandits criminels, appréhendés par les services de sécurité dans différents coins de la ville de Goma et du territoire de Nyiragongo.
Jocel Biryeka, depuis Goma