samedi, mai 18

Goma : le Journaliste Awa Jean de Dieu et une femme blessés par des bandits armés en pleine ville

Les hommes porteurs d’armes blanches ont tenté d’ôter la vie de deux (02) personnes qui revenaient de leurs activités quotidiennes. Parmi les victimes, figure le confrère journaliste Awa Jean de Dieu, journaliste de Hope Chanel TV qui était accompagné d’un autre confrère de Mishapi Voici TV. Ce dernier a réussi heureusement à s’échapper de mains de bandits.

Le fait s’est passé aux environs de 21h30 minutes en pleine ville de Goma , Commune de Karisimbi, Quartier Murara non loin de l’hôpital CBCA Virunga. Blessé grièvement par des couteaux et autres armes blanches, ainsi que ses outils de travail pillés, le journaliste Awa Jean de Dieu était vite dépêché en une structure sanitaire pour les soins appropriés.

Par ailleurs, au quartier Kyeshero, un autre groupe d’hommes armés non autrement identifiés ont tiré à bout portant sur madame Aline la même soirée du 26 février 2024. La victime dans un état critique a été conduite à l’hôpital CBCA Ndosho où elle est entre la vie et la mort. La dernière victime préparait son mariage qui devait avoir lieu d’ici quelques jours.

Suite à ces nouveaux cas d’insécurité à Goma, des voix se lèvent. Les acteurs de la société civile et journalistes de Goma condamnent ces actes barbares, qui ne cessent d’être enregistrés dans une ville sous état de siège. Pour eux, les bandits armés ont choisi le camp Munzenze comme leur endroit de refuge à chaque fois qu’ils produisent des actes de criminalité.

La communauté des journalistes du Sud-Kivu n’est pas restée silencieuse pour condamner fortement l’attaque de son confrère de Goma, dans un message écrit par Edige Kitumaini, directeur de Gorilla FM et membre l’union pour la presse du Congo (UNPC) Sud-Kivu. Au nom des journalistes du Sud-Kivu, celui-ci présente la solidarité avec Jean de Dieu et sa famille. La communauté des journalistes du Sud-Kivu condamne à son tour cette attaque contre ce journaliste, elle appelle à la mobilisation de tous pour que les journalistes puissent exercer leur métier en toute sécurité et sans crainte de représailles.

Luc Lukandjila

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