
Le Maire de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu a, dans un communiqué rendu public vendredi 25 août, frappé d’interdiction la manifestation prévue en date du 30 août 2023. Il s’agit d’une marche organisée par l’organisation « La fois Naturelle Judaïque Messianique vers les Nations/Agano la Uwezo wa Neno« , au motif de la continuité de la lutte pour l’indépendance du Congo, de l’Afrique et le départ effictif des quelques missions onusiennes œuvrant en République Démocratique du Congo.
Dans ce document, l’autorité urbaine rappelle que cette organisation n’a pas de légitimité de l’autorité habilitée, en province du Nord-Kivu en général et dans la ville de Goma en particulier.
« A cet effet, il rappelle à l’organísateur, Monsieur Efreimu Bisimwa que son organisation n’a pas de légitimité de l’autorité habilítée en province du Nord-Kivu et dans la ville de Goma en particulier. En conséquence, pareille manifestation consistant à offrir l’holocauste à n’importe quel lieu ou en direction de la MONUSCO à l’initiative des soient-disant Wazalendo est interdite dans la ville de Goma. Ainsi, les services de l’ordre et de sécurité sont invités à prendre leurs dispositions pour le respect de la présente mesure« , a déclaré le commissaire supérieur principal Kapend Faustin, dans ledit communiqué.
Pour rappel, en date du 02 août 2023, les fidèles au sein de cette Église étaient descendus dans la rue pour exiger l’érection d’un monument historique en mémoire du tout premier Premier Ministre Congolais, Emery Patrice Lumumba, au niveau de la base logistique de la MONUSCO se trouvant au quartier Katindo, dans la commune de Goma et exiger le départ des casques bleus du sol Congolais.
C’était en marge de la commémoration de la journée dédiée aux victimes du génocide Congolais, dans l’Est de la République Démocratique du Congo pour des faits économiques.
« Nous sommes à la base de la MONUSCO, nous venons construire le monument de Lumumba pour continuer avec la liberté du Congo et de l’Afrique dans toute sa diversité. Il s’agit de la liberté physique, morale, et toute la liberté de notre coutume. Voilà pourquoi nous venons construire le monument de Lumumba ici et exiger le départ de la MONUSCO avant le 31 août« , avait indiqué un manifestant rencontré par notre correspondant.
Jocel Biryeka, depuis Goma