L’ancien journaliste congolais Rugira Noah Félix réfugié en Éthiopie est très recherché pour ‘‘ses notes historiques’’ démontrant que l’amitié entre les Banyamulenge et le régime de Paul Kagame est inexistante a été objet des recherches par l’ambassade du Rwanda révèlent plusieurs sources.
Elles s’inquiètent de la sécurité de Félix, un activiste virulent et critique du gouvernement Rwandais pour son point de vu sur l’invasion du Style apparemment impérialiste contre la République démocratique du Congo.
Tuer les voix dissidentes n’est pas nouveau au Rwanda car en juin 2021, maître Bururu Ntwari proche de Félix a été tragiquement tué par des espions Rwandais pour avoir dénoncé les rebelles Burundais Red Tabara soutenus par le Rwanda comme les auteurs du génocide contre les Banyamulenge, s’inquiètent les sujets Rwandais couverts d’anonymat.
Selon notre Source, Félix fait face à la situation similaire est craint pour sa sécurité dans son état de vulnérabilité car le fait qu’un sujet Rwandais fasse circuler sa photo imprimée est interprété comme une menace à la sécurité physique de l’activiste.
Ce citoyen contraint de vivre l’incertitude du lendemain, confirme que cette chasse à l’homme dont il est victime a été ravivée par Athanase Hangengimana alors que l’ambassade avait cessé de traquer ce civil du coût, la mission a été relancée Il était venu avec la photo imprimée de Félix jusque dans son Quartier, ayant rencontré sa cible, lui et sa bande ont vite disparu, ce qui augure un mauvais signe sécuritaire, s’inquiète ce civil.
Sans plus des précisions, il est reproché à Rugira Noah Félix d’avoir incité la communauté Banyamulenge alors qu’il est lui même membre de cette dernière. Ce qui est bien connu, c’est le document rendu public qui retrace qu’il n’y a pas d’amitié entre les Banyamulenge et le pouvoir de Paul Kagame président Rwandais.
Le document rappelle qu’en 1996 les Banyamulenge étaient accusés d’avoir comploté avec le Rwanda pour évincer le pouvoir de Mobutu Seseseko président du Zaïre, accusation qui n’était qu’un bouc émissaire.
En 1994, les Banyamulenge faisaient partie de ceux qui a avaient libéré le Rwanda et facilité l’ascension de Paul Kagame au pouvoir après avoir vaincu le gouvernement dirigé par un ténor de la communauté Hutu pendant le génocide Rwandais.
Selon le rapport de Freddy Gakunzi ‘‘Sujet Munyamulenge’’, sa communauté était marginalisée et considérée comme celle des gens de seconde zone.
Le président Paul Kagame et le front patriotique Rwandais (FPR) en sigle dirigent le pays depuis 1994 à travers un système politique tout à fait particulier et à une surveillance omniprésente et étroite sur toute dissidence au pays. Le gouvernement reprime habituellement par des intimidations, arrestations voire des assassinats des présumés dissidents même ceux qui sont en dehors du pays.
La détermination des membres courageux de la communauté Banyamulenge qui protestent contre la falsification de l’histoire mérite un regard particulier de toute la communauté internationale appelée à faire le suivi des menaces qui pèseraient jusqu’à ce jour sur le réfugié Rugira Félix Victime d’un acharnement qui ne dit pas clairement son nom activé par Athanase Hangengimana.
Kawa Ngoy Érick