
L’on sait quelque chose sur le crépitement des coups de balles étendus en commune Vulamba, dans la ville commerciale de Butembo, au Nord-Kivu mardi 16 juillet 2024.
D’après Kakule Musayi président de la société civile de la commune Vulamba en ville de Butembo, cela est consécutif au passage contesté des éléments de l’UPDF/Ougandais à Vulamba pour Njiapanda-Mangurejipa, territoire de Lubero lundi 15 juillet dernier les confondant par des jeunes aux éléments du M23, cette situation qui a occasionné le crépitement de coups de balles, le déplacement momentané des populations sans oublier les interpellations des certains jeunes libérés plus tard ; la situation est restée fragile.
En effet, tôt le matin du mardi, la situation s’est réveillée volatile dans cette partie de la ville. Autour de 10 heures de ce même mardi, pendant une forte incompréhension opposant les éléments des forces de défense et de sécurité aux jeunes du milieu, le crépitement de coups de balles tirés par les FARDC ont repris. Cette fois ci, dans plusieurs cellules du quartier Matembe, de 10 heures jusqu’à 20h30. Les habitants des cellules Vulamba, Vuliki A et B, Kivwa… sont restés couchés par terre craignant pour leur sécurité.
D’emblée, la société civile forces vives noyau de Vulamba, dénonce le comportement antisocial et barbare de certains éléments des FARDC qui, profitant de ces coups de balles tirés pèle mêle ont tiré sur deux chèvres d’un habitant de la cellule Vulamba. Comme si cela ne suffisait pas, ils ont aussi pillé une boutique et une cabine de téléchargement des musiques à Kanzanza, sans savoir les dégâts commis dans d’autres cellules.
Face à cette situation frisant le climat de paix dans cette municipalité, la société civile forces vives noyau de Vulamba, en vue de préserver le mariage civilo-militaire longtemps souhaité, recommande à l’autorité urbaine, en tant que président du conseil de sécurité, de veiller à la discipline des militaires déployés dans sa juridiction et de prendre le courage de sanctionner tout élément des forces de défense et de sécurité qui se serait livré à la dissipation des munitions des guerres et au pillage des biens des paisibles citoyens. D’instruire ces éléments des FARDC au respect des droits humains.
A la population, de mener des actions de résistance prônée dans le respect des normes légalement établies.
Yves Romaric Baraka