Dans plusieurs secteurs, les activités reprennent petit à petit dans certaines cellules ayant été recemment attaquées par des combattants ADF. Cependant, l’armée appelle les déplacés à regagner le milieu pour bien cimenter le mariage civilo-militaire.
La situation d’une manière générale est calme dans le quartier Sayo, reconnaît madame Kaporale Élisabeth allias Belge, l’une des femmes notables de la place.
Celle-ci confirme la collaboration civilo-militaire, même dans la profondeur. En cellule Toda cependant, c’est encore la psychose qui règne sur place suite à l’absence des civils.
Selon un habitant que nous avons abordé sur place, le travail déjà fait par l’armée qui a nettoyé la contée, nécessite l’accompagnement de la population pour éviter des rumeurs liées notamment aux vols et à la présence des suspects.
Entretemps, Kasereka Vayithiha, chef des avenues Pasolo qui félicite le travail abattu par les éléments de la coalition FARDC-UPDF, appelle ses administrés à retourner pour reconstruire le milieu, ensemble avec l’armée loyaliste.
Néanmoins, certains officiers militaires qui ont échangé avec nos reporters dans les entités précitées hors-micro, ont révélé que, des patrouilles sont ménées dans les coins et recoins matin, midi et soir pour rassurer l’autorité de l’État.
Ils ont déploré le comportement de certaines personnes dont des jeunes et vieux qui prennent abusivement l’alcool sans contrôle aux heures de travail.
Pour la même occasion, ces derniers, ont décrié l’absence prolongée des certains chefs de bases sur place, chose qui fait peur à la population.
En rappel, nombreuses cellules du quartier Sayo, ont été la cible des combattants ADF les trois derniers mois, l’Année en cours.
Outre, les tueries de plusieurs personnes, l’ennemi avait incendié plusieurs biens de la population, chose qui a créé le déplacement Massif des habitants.
KP et Lolwamo