Deux (2) groupes de pression dont la lutte pour le changement, LUCHA et la véranda Mutsanga basés en ville de Beni, province du Nord-Kivu annonce une série des journées ville morte pour demander la fin de l’état de siège dans cette région.
Pour ces mouvements citoyens, les autorités de l’état de siège ont montré leur limite dans la sécurisation de la population.
Dans une lettre d’information adressée à l’autorité urbaine signée mercredi 19 janvier 2022 par ces deux groupes de pression, cette série de journées ville morte accompagnée des manifestations débutera lundi 24 janvier prochain et vont durer quatre (4) jours.
“Nous sommes bouleversés par cette résurgence de l’insécurité qui est le fruit non seulement de l’incompétence des autorités de l’état de siège mais aussi le fait que ceux-ci préfèrent chercher l’argent que la paix. C’est ainsi que, à partir du lundi 24 janvier 2022, nous organisons une série de manifestations et appel aux journées ville morte dans la ville de Beni pour demander la fin de l’état de siège qui a lamentablement échoué et qui nous expose aux tueries, escroquerie, arrestation arbitraire, banditisme et la criminalité urbaine.”, peut-on lire dans cette lettre d’information.
Selon ces mouvements citoyens, malgré la collaboration entre la population et les services de sécurité, les massacres à grande échelle se sont intensifiés ces derniers temps en ville de Beni avec un bilan humain et matériel extrêmement élevé pourtant pendant l’état de siège où les militaires gèrent la chose publique.
DoMat