dimanche, mai 5

Beni : un militant de la LUCHA section d’Oïcha aux arrêts après sa sortie médiatique

Un militant du mouvement citoyen lutte pour le changement, LUCHA section d’Oïcha a été arrêté par les services de sécurité après sa sortie médiatique. Il s’agit de Siméon Muvunga militant du mouvement citoyen lutte pour le changement (LUCHA-RDC) arrêté à la sortie de l’émission débat de la Radio télévision muungano (RTM) de Oïcha ;
le thème central portait sur les déclarations dénonçant la mauvaise la façon de travailler du conseil territorial de la jeunesse Beni (CTJ).

Selon cette chaîne d’information captée le matin de ce lundi 10 janvier, Siméon Muvunga était arrêté par des personnes jusqu’alors inconnues mais portant des ténues semblables à celles des éléments de la police nationale congolaise.

Selon les sources de ce mouvement citoyen, leur collègue est détenu au cachot de la police nationale congolaise qui déplore également cette arrestation qu’elle juge d’instrumentation.

Pour rappel, le comité du conseil territorial de la jeunesse, CTJ territoire de Beni au Nord-Kivu était sommé de démissionner dans 48 heures par le mouvement citoyen Lutte pour le changement, section d’Oïcha qui l’accusait de mauvaise gouvernance et de trahison de la jeunesse.

Cette exigence était contenue dans une déclaration rendue publique samedi 08 janvier 2022. Dans celle-ci, la LUCHA citait la date du 07 décembre 2021 à laquelle le CTJ territoriale s’est présenté dans un atelier en ville de Beni comme membre de la LUCHA alors que ce dernier était absent.

Le même mouvement évoquait un autre cas semblable dont a été victime la véranda Mutsanga et certains autres groupes de jeunes. Malgré les promesses du président du CTJ de réparer, rien n’a bougé, déplorait la LUCHA.

Ce dernier pensait que, le CTJ est pris en otage par un groupe de gens décidant pour les jeunes sans les consulter. C’est même la cause du déficit total des mouvements et associations des jeunes du territoire qui ne bénéficient d’aucun encadrement alors que le président court derrière des opportunités de partenaires et la jeunesse est loin de participer à la construction du territoire, poursuivait la correspondance.

Les auteurs de la correspondance se réservent le droit de mobiliser les autres groupes et associations de jeunes pour les actions de grande empileur si le comité actuel du CTJ ne présentait pas sa démission dans 48 heures. Extrait de la déclaration lu par Siméon Muvunga, militant de la LUCHA-RDC, l’arrêté.

Fred Mastaki Rex

Partager

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *