Encore une fois des hommes armés identifiés comme des miliciens maï-maï ont attaqué les militaires des forces armées de la république démocratique du Congo, FARDC commis à la garde du bureau administratif de la chefferie des Bashu à Butungera, c’est dans le territoire de Beni.
Pendant plusieurs minutes, des coups de feu ont été attendus dans cette partie. Consécutivement à cette nouvelle attaque, les activités socio-économiques ont tourné au ralenti au chef lieu de la chefferie des Bashu. Cette attaque est survenue à 22 heures, heures locale dans le village Mbirya en groupement Isale-Kasongwere.
Selon nos sources sur place, il s’agissait des hommes armés qui seraient des miliciens maï-maï qui se sont attaqués contre les militaires FARDC commis à la garde du bureau administratif de la chefferie des Bashu. Il s’en est suivi un échange des tirs renseignent nos sources, qui indiquent que parmi les rebelles l’on pouvait voir des enfants et des femmes. Contacté, le colonel Euta Omeonga Charles, administrateur militaire du territoire de Beni confirme cette attaque. Cette autorité territoriale qui se dit très touchée par cette situation et met à garde ces groupes rebelles qui continuent à s’attaquer contre l’armée qui fait face aux rebelles de l’Allied Democratic Forces, ADF dans la vallée de Mughalika.
« Je suis vraiment désolé par rapport à nos compatriotes qui se disent congolais maï-maï. On le prend comme des frères. Mais ils ne veulent pas se comporter comme des vrais compatriotes. Cela nous poussera à prendre d’autres stratégies contre eux. Nous sommes entrain de faire face aux ADF et voilà ils s’attaquent contre nous et nous le considérons aussi comme des ADF. Bientôt là ils vont subir les sorts» ; a dit le colonel Euta Omeonga Charles.
La nouvelle société civile territoire de Beni, déplore cependant le cas de pillage des biens des habitants du village de Kighali, où certains militaires qui poursuivaient l’ennemi ont ravis des téléphones, panneaux solaires, argents voire des animaux de la basse cours.
Son coordonateur, Paluku Moise Kiputulu craint que cette situation puisse briser le mariage civilo-militaire.
« Quand il y a des échauffourées, c’est la population qui tombe victime, car des malintentionnés se livrent au pillage des biens des habitants. Notre crainte est de voir les militaires restés seul dans la communauté. Et donc cela risque de briser la collaboration entre population et militaire. C’est pourquoi nous appelons les militaires à voir comment ils vont créer un climat de dialogue et de collaboration afin de faire comprendre la population que nous dévons mutualiser les efforts pour éradiquer ce phénomène maï-maï », a dit Moise Kiputulu.
Il faut noter que cette attaque contre les éléments des FARDC est la deuxième enregistrée au bureau de la chefferie des Bashu orchestrée toujours par des miliciens maï-maï, des attaques qui ont souvent causée mort d’homme.
Tsongo Kamala Bin-Phlégon