vendredi, juillet 26

Beni : le ministère public requiert 20 ans et la peine capitale contre 3 présumés ADF

Le ministère public a requis, mardi 8 février 2022, lors de l’audience tenue par le tribunal militaire à Beni de peine allant de 20 ans à la peine capitale contre trois présumés combattants de forces démocratiques alliées (Adf).

Il s’agit des Messieurs Muhindo Ngahangondi, Musubao Jean Bosco, chef du village Kisonga et madame Kahindo Éphrem, qui sont poursuivis pour participation à un mouvement insurrectionnel et association de malfaiteurs, le ministère public. Ils avaient été arrêtés dans le « Graben », chefferie des Bashu en territoire de Beni par les services de sécurité de Forces Armées de la République Démocratique du Congo.

Dans son réquisitoire, le ministère public, représenté par le major magistrat, Hubert Kabandi, a affirmé que chaque prévenu dans ce dossier a joué un rôle particulier dans la tuerie des civils dans le région de Beni.

D’abord monsieur Musubao Jean Bosco, chef du village Kisunga, en chefferie de Bashu a été présenté comme celui qui établissait des documents administratifs permettant aux combattants ADF de se déplacer d’un endroit à un autre, sans être inquiétés par les services de sécurité aux barrières.

En suite, Le prévenu Kahindo Éphrem lui, était chargé de transporter les nouvelles recrues ADF/MTM de leurs lieux de recrutement jusque dans leurs bastions. D’après l’organe de la loi, le prévenu s’était déjà affilié dans une association des motards afin de bien mener ses opérations. Ainsi le ministère public a requis 20 ans de prison contre les deux prévenus Musubao et Kahindo.

Pendant ce temps, le prévenu Ngahangondi a été présenté comme un combattant actif dans le mouvement ADF. L’organe de loi a requis la peine capitale contre le prévenu.

Le conseil des prévenus Musubao et Kahindo ont plaidé non coupable et ont demandé au tribunal de libérer leurs clients

 » Nos clients ne savaient pas que Ngahangondi était un combattant ADF par conséquent, ils doivent être libérés » ont-ils dit dans leurs plaidoiries.

Pour sa part , le conseil du prévenu Ngahangondi a demandé au tribunal militaire, de condamner leur client avec une large circonstance atténuante, vu qu’il a été kidnappé et forcé de rester dans ce mouvement terroriste, mais également à cause de son âge et son niveau d’études très bas.

Ayant suivi les deux parties, le juge président a au nom de son bureau, promis de rendre le verdict lors de la prochaine audience publique prévue le 15 février prochain.

Fred Mastaki Rex

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