vendredi, avril 19

Beni : des apprenants chantent mal l’hymne national dans des écoles des Bashu, les enseignants se sentent coupables

Les élèves de certaines écoles fonctionnant dans la chefferie des Bashu en territoire de Beni dans la province du Nord-Kivu dans l’Est de la RD Congo, éprouvent encore des difficultés dans l’éxécution de l’hymne nationale, « le Débout Congolais ». Nombreux écoliers ont du mal à exécuter quelques passages de ce chant national.

Des responsables scolaires s’indignent de cette situation et pensent que l’encadrement des apprenants doit être renforcé en civisme afin que ceux-ci prêchent les valeurs contenues au sein de l’hymne national.

Chaque jour, aux heures matinales, toutes les écoles rassemblent les élèves pour chanter l’hymne national, conformément à l’instruction du ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique.

Dans certaines écoles de la chefferie des Bashu en territoire de Beni, ce sont les écoliers des classes montantes qui entonnent ce chant. Ici, la problématique se pose surtout au niveau de la prononciation de certains mots de cet hymne.

« […limne sacredé voté solidarité, bien aimant, saluer, lemble merdone votre souverenestre Congo…] […Jour saclé sa le témoin, jour saclé delimortele…], chantent ces écoliers.

Au-delà des apprenants du primaire, sont aussi des élèves du secondaire qui ne parvienne pas à chanter correctement l’hymne national.

« [… Atoine, l’hymne sacré de votre solidanrité, l’emblème d’ordre votre souverainete Congo…]« , laissent attendre certains élèves.

Kavira Mahikyo Florence et Katembo Muke Feston respectivement responsables de l’école primaire Butondi et de l’Institut Kibwe reconnaissent cette défaillance dans l’apprentissage de l’hymne national.

Si l’une parle du problème lié à l’encadrement des apprenants, l’autre par contre attribue cette situation au contexte socio-sécuritaire de la région.

  •  » Il faut aussi que les enseignants se mettent au travail pour bien faire chanter cet hymne national. Certains élèves arrivent à l’école ayant de la peur craignant une éventuelle attaque de l’ennemi. Et suite à celà, les enfants participent aux cours étant troublés et ça ne leur permet pas de bien assimiler la matière« , ont indiqué les responsables des écoles visitées.

Depuis un certain temps, le ministère de l’EPST, a demandé aux responsables scolaires de restaurer le rite solennel du salut au drapeau. Cependant, plusieurs écoles de la chefferie des Bashu ne parviennent pas à tenir observer cette instruction.

Vous pouvez suivre l’intégralité de ce reportage à cliquant ici. ([Intégralité du reportage rendu)]

Tsongo Kamala Bin-Phlégon

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