vendredi, avril 26

Beni : certains habitants d’Oïcha préfèrent vivre dans des camps de déplacés pour profiter de l’aide humanitaire

Certains habitants de la commune d’Oïcha chef-lieu du territoire de Beni au Nord-Kivu, préfèrent vivre dans des camps de déplacés pour profiter de l’aide humanitaire. Cette pratique a été démantelée il y a peu, dans différents sites de déplacés ayant fui des atrocités des groupes armés dans différentes régions du territoire du secteur de Beni-Mbau et ailleurs.

« Il s’agit des personnes qui habitent volontairement les camps de déplacés en ayant même leurs maisons d’habitations aux alentours de la commune. Ce, juste en quête d’assistance humanitaire», selon le bourgmestre de la commune d’Oïcha.

Monsieur Kikuku l’a dit à la presse locale, lundi 15 mai 2023 à l’issue de la parade hebdomadaire de ce jour. C’est lorsqu’il annonçait que des faux déplacés de guerre estimés à une trentaine ont été identifiés dans différents camps en commune d’Oïcha.

L’autorité municipale parlait du résultat de la première phase des opérations de contrôle, annoncées il y a peu dans sa juridiction.

Il faut dire que, c’est depuis plus de deux (02) semaines que le bourgmestre d’Oïcha, monsieur Kikuku Nicolas avait annoncé ces opérations d’identification des faux déplacés de guerre signalés dans différents camps en commune d’Oïcha. C’était en ajoutant qu’il s’agit de la première phase de ces opérations. Et que la dernière qui consiste au déguerpissement, nécessitera l’implication des acteurs communautaires dont les responsables des confessions religieuses. Ces membres de la communauté seront chargés d’expliquer pacifiquement aux concernés le contexte de cette décision, disait-il, en émettant le vœux de voir, seuls les vrais déplacés occuper les sites.

Plus de mille (1.000) ménages déplacés de guerre logent au moins quatre (4) sites dont dans des salles de classe en commune d’Oïcha. Sont notamment les sites implantés à Muloku, Luvangira et dans la concession de l’hôpital au quartier Oïcha premier, mais aussi des salles de classes de l’école primaire Mwangaza et de l’Institut Mabalako au quartier Pakanza toujours en commune d’Oïcha.

Bradeau Mbafumoja

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