jeudi, mars 27

Afrique : guerre des nerfs entre le Burkina Faso et les puissances étrangères

Depuis son arrivée au pouvoir en octobre 2022, le capitaine Ibrahim Traoré, président du Burkina Faso, ne mâche pas ses mots face aux puissances étrangères qui entravent l’acquisition d’équipements militaires par son pays.

Confronté à une grave crise sécuritaire avec la montée en puissance des groupes djihadistes, le dirigeant Burkinabè n’hésite pas à brandir la menace de retirer les permis d’exploitation minière aux multinationales issues de ces mêmes pays.

« Nous ne tolérerons plus que certaines puissances bloquent l’acquisition de matériel de défense dont nous avons cruellement besoin pour protéger notre peuple », a déclaré le capitaine Traoré lors d’une récente allocution télévisée.

Le jeune président, fait ainsi preuve d’une fermeté inédite face à ses partenaires internationaux, quitte à s’attirer les foudres de ces derniers. Car le Burkina Faso dépend encore des investissements étrangers, notamment dans le secteur minier qui représente une part importante de son PIB.

En menaçant de remettre en cause ces accords, le capitaine Ibrahim Traoré joue une partie risquée mais semble bien décider à obtenir gain de cause dans ce bras de fer diplomatique.

Pascal Nduyiri

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