Le ministère des affaires étrangères de la RD Congo présente ses compliments à la Mission de l’organisation des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO) et a l’honneur de porter à la connaissance ce que, au regard de l’exacerbation regrettable actuelle des tensions entre la population civile et la MONUSCO, particulièrement au Nord-Kivu, tensions dues notamment aux déclarations indélicates et inopportunes du porte-parole de la Mission Onusienne en RDC, le gouvernement de la République Démocratique du Congo considère que la présence de Mathias Gillman sur le territoire n’est pas de nature à favoriser un climat de confiance mutuelle et de sérénité si indispensable entre les institutions Congolaises et la MONUSCO en vue, non seulement du mandat confié à cette dernière par le conseil de sécurité des Nations Unies aussi de faire aboutir le plan de transition aux fins de son retrait définitif, d’ici à l’horizon 2024 comme convenu.
Dans un communiqué du ministère des affaires étrangères que dirige le Monsieur Christophe Lutundula précise que, le gouvernement appréciera beaucoup que des dispositions soient prises pour que Monsieur Mathias Gillman quitte le territoire Congolais dans le plus bref délai, il saura gré à la Mission de l’organisation des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO) de bien vouloir accorder à la présente toute l’attention qu’elle requiert ainsi que le bénéfice de l’urgence.
Le ministère des affaires étrangères de la République Démocratique du Congo saisit cette occasion pour renouveler à la MONUSCO, les assurances de sa considération très distinguée.
Il sied de signaler que, les manifestations Anti-MONUSCO de la fois dernière causant des dégâts humains et matériels au Nord-Kivu et Sud-Kivu sont à la base des plusieurs réactions des officiels et non officiels de la RDC et des Nations Unies. Soutenant l’option du retrait de cette mission au pays, le chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi a promis que d’ici 2024 la MONUSCO va plier complètement ses bagages néanmoins le processus étant progressif avait commencé depuis la province du Tanganyika.
Luc Lukandjila