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Sud-Kivu : perte de plus de 24.000 USD comme salaire des policiers de Baraka et Fizi, pour la NDSCI Baraka « dans les sacs volés on a retrouvé que des papiers et non de l’argent »

La nouvelle dynamique de la société civile, (NDSCI) Chunvi ya Congo, ville de Baraka au Sud-Kivu, donne la révélation sur le soit disant vol du salaire des policiers le 09 juillet 2024 par des inconnus à l’entrée de la ville de Baraka entre les mains des chefs du personnel (S1) de la Police Nationale Congolaise (PNC) respectivement celui du commissariat de Baraka et du district de Fizi.

Devant la presse lundi 15 juillet 2024, Monsieur Lusambya wa Numbe, président de la NDSCI ville de Baraka, doute de ce soit disant vol du salaire de plus de deux cent et un (251) policiers de la ville de Baraka et territoire de Fizi. Pour cet acteur de la société civile, il y aurait plutôt un détournement de la part de ces officiers en complicité avec d’autres à Uvira ou Bukavu.

« Heureusement Dieu est aidant, on a mis la main sur eux. Ils tentaient de fuir. D’ailleurs, ils ont quitté Baraka pour Uvira c’était le 22 juin 2024 pour aller retirer l’argent à la banque pour permettre aux policiers de fêter l’indépendance comme tous les autres citoyens Congolais et qu’au retour le 09 juillet, vous voyez déjà ils disent être bloqués. On se posait la question ils étaient où ?. Pour venir parler qu’ils étaient braqués soixante deux millions trois cents quarante deux mille neuf cents (62.0342.900 FC), une enveloppe contenant le salaire des policiers de la ville de Baraka et ceux du territoire de Fizi », a révélé le président de la NDSCI ville de Baraka.

Monsieur Lusambya wa Ubembe, ajoute que les deux (02) S1 sont aux arrêts. Ce qui étonne c’est de constater qu’ils viennent d’être appelés encore si à Uvira ou Bukavu pourtant sur terrain, les enquêtes n’ont pas encore pris fin. La NDSCI Chumvi ya Congo ville de Baraka, demande le restour à Baraka de ces deux officiers de la PNC.

« Heureusement les preuves c’étaient qu’ils étaient braqués par des inconnus et l’argent était escorté par la police. On ne sait pas comprendre les policiers, on ne sait pas s’ils étaient armés qu’ils soient braqués sans détonation même pas d’armes. Selon nos sources concordantes, les sacs d’argent amenés en brousse, ne contenaient que des paperasses et non de l’argent, imaginez. On va à Uvira retirer l’argent mais on retrouve des papiers. Nous pouvons se demander où est resté alors l’argent ?, Donc cet argent serait quelque part. A quel niveau ?, avec la complicité de qui ? » , s’interroge le président de la NDSCI ville de Baraka.

A en croire toujours Lusambya wa Numbe, difficile à Baraka et Fizi d’identifier les auteurs de l’insécurité. A cela s’ajoute cette autre situation. Il demande au gouvernement Congolais d’installer des banques à Baraka pour faciliter les paiements des agents de l’Etat.

« Lors du conseil de sécurité élargi du 10 juillet passé, j’avais éclairé aux gens qu’en ville de Baraka et en territoire de Fizi, nous sommes devant une situation difficile. Savez-vous que nous avons plusieurs sortes d’armes où certaines sont non identifiées. Les Wazalendo ont les leurs, les FARDC, la PNC, les bandits aussi mais hélas !, Devant cette situation, les policiers peuvent aussi se chercher comment vivre. Dire seulement que peut être des Wazalendo qui seraient auteurs, là vraiment j’avais dis non, c’est faux. Ce que nous demandons est que le gouvernement Congolais s’implique dans ce dossier pour savoir la vérité cachée et que les auteurs soient punis sévèrement selon la loi. Au gouvernement Congolais de nous installer des banques à Baraka », a-t-il déclaré.

Pour rappel, le 09 juillet dernier, les deux (02) S1 de la PNC, Baraka et Fizi, dont Isahara Kulimushi Gabriel et Ombeni Lusamaki, avaient dénoncé avoir tombé des mains des inconnus à Kikwena, entrée de la ville de Baraka, en provenance de la banque à Uvira où ils allaient retirer l’argent de salaire de leurs troupes, du mois de juin. Les deux officiers de la PNC sont déjà transférés à Uvira vers Bukavu sur instruction de leurs autorités provinciales.

Luc Lukandjila

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