samedi, janvier 25

Sud-Kivu : le phénomène  » Banque Lambert » aux agents de l’administration publique frappé d’une mesure d’interdiction par Théo Ngwabije Kasi

Le gouverneur du Sud-Kivu, Théo Ngwabije Kasi vient de mettre fin au phénomène de prêt à intérêt usurier « Banque Lambert » au sein de l’administration publique de sa province.

Cette décision contient dans une note circulaire n°01/001/CAB/ GOUPRO-SK/2023 du 08 juin 2023, adressée aux ministres provinciaux, l’Inspecteur Exécutif, l’inspecteur Provincial de la territoriale, les Directeurs chefs de Services Étatiques et Para-étatiques de l’administration Publique, le Secrétaire Provincial, les chefs des Divisions de l’administration Publique, un document exploité par la rédaction de la rtr-beni.net.

Selon cette note circulaire, il a été constaté ces derniers temps que le phénomène de prêt usurier « Banque Lambert  » a élu domicile au sein de l’administration publique et continue à prendre malheureusement un ampleur déshonorant pourtant, c’est une activité proscrite par la loi réprimée par celle conformément aux dispositions de l’article 96 bis du Code Pénal Zaïrois et de l’ordonnance n° 81-067 du 07 mai 1981 portant règlement d’administration relatif à la discipline en son 2ème chapitre relatif à l’impartialité en ses Articles 31 et 32 qui stipulent :

Article 31 : l’exercice de toute activité commerciale, soit directement, soit par personne intéressée, est de révocation;

Article 32 : Est passible de la peine de révocation, tout agent qui se livre à des opérations de prêts d’argent à des taux d’intérêt usurier,  » écrit l’autorité Provinciale du Sud-Kivu avant de prendre une mesure d’interdiction de cette pratique à ses agents .

Et de poursuivre : « A dater de ce jour, j’interdis fortement cette activité et prie les responsables ci-haut cités à faire respecter scrupuleusement cette mesure, tout en formulant une sévère mise en garde aux personnes qui s’adonnent à cette sale besogne.”

Afin, le Gouverneur du Sud-Kivu informe tout agent qui s’évertuera à mener à nouveau cette activité, se verra exposé aux poursuites judiciaires et selon le cas, à la révocation au sein de l’administration publique.

Luc Lukandjila

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