Le mouvement citoyen Simama (MCS) de la ville de Baraka et du Territoire de Fizi au Sud-Kivu, dénonce la pluralité de groupes armés dans cette partie de la Province du Sud-Kivu, qui est à la base de l’insécurité grandissante.
Abordé par la rédaction de rtr-beni.net, monsieur Georges Alimasi son Coordinateur, s’inquiète de la présence des groupes armés locaux depuis un certain temps, visiblement avec leurs armes de guerres se réclamant être des « wazalendo ».
Selon cet activiste du mouvement citoyen, la population se demande plusieurs questions au sujet de ce nom. Est-ce que chaque porteur d’arme c’est est un Muzalendo ?, le voleur armé est aussi Muzalendo ?, Qui est alors un vrai Muzalendo ?. Bref, la population a du mal à identifier un Muzalendo, et un bandit armé en ville de Baraka et en territoire de Fizi au Sud-Kivu, parce que tous portent des armes.
Quel est le rôle d’un Muzalendo ?, s’interroge Georges Alimasi, coordinateur du MCS en ville de Baraka et territoire de Fizi.
« Plusieurs groupes armés locaux se proclamant des Wazalendo, et ne cessent de menacer la population de la ville de Baraka et du territoire de Fizi, ils tuent, volent et même arrêtent arbitrairement des paisibles citoyens », dénonce le mouvement citoyen Simama (MCS) qui cite le cas le plus récent et précis auquel sa coordination était pacificateur, cas survenu en commune de Kalundja, ville de Baraka, à la maison d’une victime blessée par des hommes armés puis acheminée à l’hôpital de Baraka pour des soins intensifs sous l’oeil et l’intervention des éléments de l’auditorat basés à Matongo.
Georges Alimasi, coordinateur du mouvement citoyen Simama (MCS), appelle l’armée loyaliste (FARDC) et d’autres services de sécurité y compris les autorités locales et la société civile, d’intervenir afin de mettre fin aux conflits d’intérêts entre ces groupes armés, et dont la population innocente demeure toujours victime.
« Le problème qui règne est cette multitude de groupes armés qui se battent entre-eux pour conflits d’intérêts.
Au-delà de cela, d’autres citoyens sont tabassés et torturés par des éléments armés non connus, parce qu’avec la multitude actuelle de groupes armés, on ne sait plus contrôler et pointer du doigt les auteurs s’ils peuvent être de que groupe ! », conclu Georges Alimasi.
Rappelons que, la semaine passée, deux (02) civils avaient été assassinés par des inconnus armés même nuit l’un à Mulongwe dans le secteur de Mutambala et l’autre en ville de Baraka. ll s’agit d’une femme de 3ème âge et un jeune garçon cette montée en flèche de l’insécurité dans ces deux entités administratives inquiète de plus les habitants.
Luc Lukandjila