samedi, janvier 25

Rutshuru : trois personnes dont un enfant meurent dans le camp de déplacés de Rwasa

Trois (3) personnes respectivement des déplacés de guerres du M23 sont mortes à l’espace de moins d’une semaine dans le camp de déplacés de Rwasa situé à 2 kilomètres de la cité de Kiwanja en territoire de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu.

Le dernier cas en date est celui enregistré la journée du dimanche 2 octobre 2022, d’où une femme d’une vingtaine d’années et un enfant ont trouvé la mort, suite au manque de la nourriture, disent nos sources.

La notabilité de la place qui a livré la nouvelle à rtr-beni.net déplore les conditions précaires dans lesquelles vivent ces Congolais.

Les déplacés de guerres du M23 qui sont basés dans le camp de déplacés de Nyongera à Rwasa, vivent des conditions précaires. Nous signalons que trois (3) personnes sont mortes dans moins d’une semaine, à cause de la famine. Dimanche, une dame âgée de 29 ans et un enfant sont morts par manque de la nourriture. Parmi plus de 200.000 déplacés de cette guerre 90% n’ont pas de quoi manger pour vivre. Du côté de la famine, s’ajoute la carence en eau potable dans les cas de déplacés, aussi la carence en médicaments,” déplore le notable Aimé Mbusa Mukanda.

Celui-ci insiste sur la nécessité d’une structure sanitaire dans ce cas de déplacés. À l’en croire, le gouvernement Congolais doit dans le plutôt possible, rétablir la paix et la sécurité dans le groupement Jomba pour que ces déplacés puissent regagner leurs domiciles.

Cet activiste des droits de l’homme demande également aux personnes de bonne volonté à venir en aide aux différents déplacés dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo. Depuis le début des affrontements entre les FARDC et les rebelles du M23 dans le groupement Jomba et environs, de miliers de personnes ont fui leurs milieux respectifs et vivent dans des camps de déplacés internes, certains dans le territoire de Rutshuru et d’autres à Nyiragongo.

Parmi eux, figurent des enfants qui n’ont pas encore repris le chemin de l’école.

Jocel Biryeka, depuis Goma.

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